Chambéry : un homme et une femme tués à l’arme blanche dans un restaurant
Vendredi à Chambéry, un homme et une femme ont été tués à l'arme blanche dans un restaurant. Un suspect masculin a depuis été interpellé, et la piste d'une affaire de mœurs envisagée.
Les faits se sont produits vendredi dans la zone industrielle de Landiers, située dans le nord de Chambéry (Savoie). Deux personnes, un homme et une femme chacun âgés d’une trentaine d’années, ont été tués à l’arme blanche dans un restaurant chinois.
Nos confrères de 20minutes.fr, qui rapportent l’information, indiquent que la victime féminine travaillait au sein de l’établissement en tant que serveuse et qu’elle se trouvait alors au rez-de-chaussée, et plus précisément sur le parking. L’homme a quant à lui été retrouvé à l’étage, dans l’une des chambres réservées aux employés.
Tués à l’arme blanche : tibétaines comme l’agresseur
C’est un individu de sexe masculin qui aurait asséné les coups mortels. Le patron du restaurant a indiqué que l’agresseur et ses deux victimes présentent le point commun d’être tous trois d’origine tibétaine.
Lors de l’attaque, un homme a tenté de s’interposer entre l’assaillant et ses apparentes cibles. Il s’est retrouvé avec une blessure au niveau du bras, que le propriétaire des lieux a tenté de soigner du mieux qu’il a pu dans une salle de sport voisine, en attendant l’arrivée des secours.
Le suspect interpellé
Alors qu’à 19h00, le suspect n’avait toujours pas été rattrapé, la brigade anti-criminalité (BAC) l’a finalement interpellé à Chambéry un peu plus tard dans la soirée. Selon les premiers éléments communiqués de l’enquête, confiée au commissariat de Chambéry et à la PJ (police judiciaire) de Lyon, il serait question d’une affaire de mœurs et d’un différend privé entre un couple.
On peut imaginer que l’homme ayant été tué était l’amant ou le nouveau compagnon de la serveuse poignardée. Une situation que leur agresseur n’aurait pas acceptée au point de décider de mettre fin à leurs jours à tous deux. Le suspect devrait être accusé sous peu de double homicide, une responsabilité dont on ignore s’il l’a déjà reconnue ou niée.