Cette semaine au cinéma, on évite : « Hollywoo »
Parce qu'il manque un D dans le titre.
Une comédienne au sommet qui s’attaque à un premier rôle au cinéma, nous avions déjà vu ça avec Gad Elmaleh et Coco, mais rassurez vous, la comparaison s’arrête là. Car oui ça ne peut pas être pire que Coco.
Le film prouve cependant, qu’encore une fois, ce qui fonctionne sur scène n’est pas forcément reproductible sur grand écran. Par ailleurs les deux comédiens en tête d’affiche, ici Florence Foresti et Jamel Debbouze, aussi talentueux soient-ils sur scène, ne parviennent pas à recréer leur sens du jeu de scène à l’écran.
Le film ne fait pas l’impasse sur les clichés adressés aux Américains tout comme les seconds rôles sans épaisseur. L’accent est uniquement mis sur les deux humoristes stars et le reste manque cruellement de finesse et de soin.
L’histoire d’amour qui lie petit à petit les deux amis n’est pas crédible du tout. Les deux bout-en-trains sont constamment dans la vanne et jamais dans l’émotion.
Hollywoo souffre également d’une fin qui tire sur la longueur qui aurait gagné à être coupée d’une bonne dizaine de minutes. Si c’est finalement la déception qui prime, les nombreux fans trouveront néanmoins matière à rire même si on espère revoir Florence rapidement sur scène.