C’est officiel, l’UMP changera de nom le 30 mai
Pressenti depuis quelques semaines, le changement de nom de l’UMP sera acté le 30 mai 2015.
L’information avait fuité début mars, c’est désormais officiel, l’UMP changera bel et bien de nom à partir du 30 mai 2015. Les responsables du parti, Nicolas Sarkozy en tête, voulaient donner un nouveau souffle à l’UMP et ce nouveau nom marque la première étape de changements structurels importants au sein de l’organisation politique.
« Les Républicains » verront le jour le 30 mai prochain
Sans surprise, c’est bel et bien le nom « Les Républicains » qui a été adopté. Tout d’abord pressenti pour s’appeler « Le Rassemblement », cette appellation ne marquait pas une différence assez important avec le « Rassemblement Bleu Marine » et donc le Front National.
La fin du nom « UMP » sera annoncée le 30 mai 2015 au congrès qui se tiendra à la Grande Halle de la Villette à Paris. Bien entendu, ce changement du nom s’accompagnera de modifications plus profondes dans le mode de fonctionnement du parti de droite et des nouveaux statuts seront déposés le 5 mai prochain.
Fini les 5 mouvements de l’UMP
C’est Nathalie Kosciusko-Morizet qui a donné plus de détails sur le nouveau mode de fonctionnement du parti. La numéro deux de l’UMP indique que les nouveaux statuts seront débattus le 14 avril autour de « trois axes, définis par M. Sarkozy pendant sa campagne pour la présidence de l’UMP : décentralisation, démocratisation, modernisation ».
Au programme de cette réunion, l’étude de l’instauration d’élections au suffrage direct des militants d’un président pour chaque fédération départementale. Terminé « la course aux adhésions » dixit NKM. L’UMP cherche également à entamer sa « révolution numérique » afin de proposer régulièrement des votes aux militants du parti pour les impliquer plus régulièrement dans la vie du groupe politique via des outils internet. Les tarifs des adhésions devrait également changer, on ne sait pas encore s’ils augmenteront ou s’ils baisseront. Autre innovation de taille, la suppression des « cinq mouvements » de l’UMP, instauré fin 2012 s’inspirant des « courants » du Parti Socialiste. Avec tous ces changements, Nicolas Sarkozy espère doubler les effectifs du parti d’ici à 2017 pour atteindre les 500.000 adhérents.