Cérémonie du 11 novembre : le maire UMP Bernard Reynès poignardé à trois reprises
Le maire et député UMP, Bernard Reynès participait à la cérémonie du 11 novembre dans les Bouches du Rhône lorsqu’il a été poignardé.
Les cérémonies du 11 novembre ont été mouvementées à Paris puisque François Hollande a été hué lors de son passage sur les Champs-Élysées. Dans les Bouches-du-Rhône, un drame s’est produit alors que le député-maire Bernard Reynès participait aux commémorations de la Première Guerre mondiale. Un individu d’une trentaine d’années a réussi à se faufiler dans le cortège et il a donc pu atteindre l’homme politique. Ce dernier a reçu trois coups de couteau dans le dos et d’autres blessés ont été référencés. Avec la même arme blanche, l’individu a blessé un élu (Louis Bouchet) ainsi que la maire adjointe (François Cestier).
Deux autres personnes blessées
Parmi ces deux blessés, l’élu a été le plus touché, car il a tenté de mettre un terme aux actions de cet individu. Sur iTélé, le premier adjoint, Marcel Martel a révélé que Louis Bouchet avait reçu « plusieurs coups de couteau, dont un qui a certainement perforé le poumon ». Toutefois, le pronostic vital des deux blessés n’est pas engagé. Les trois personnes ont été transportées à l’hôpital Henri Duffaud à Avignon et La Provence a relayé un communiqué de presse du sénateur maire de Marseille Jean-Claude Gaudin. Ce dernier a précisé que cette agression montrait qu’il était difficile d’assurer ses fonctions publiques.
Réactions dans le monde politique
« J’espère et je souhaite que la justice réagisse vigoureusement à cet attentat » révèle le communiqué. En ce qui concerne l’agresseur, il s’agirait d’un déséquilibré qui a été interpellé peu après le drame à 400 mètres du lieu de l’agression. La gendarmerie d’Arles est en charge de ce dossier et elle devra faire la lumière sur les motivations de cet homme qui ne sont pas à ce jour connues. Après cette agression, le monde de la politique a réagi tout comme le Président de la République. Ce dernier a précisé par le biais de l’Élysée qu’il s’agissait d’un « acte profondément odieux ». Sur Twitter, les personnalités ont été nombreuses à commenter cette affaire, le directeur de cabinet du président de l’UMP, Jérôme Lavrilleux a déclaré que Jean François Copé s’était « entretenu avec Sonia Reynès. Elle s’est voulue rassurante ».