Ce qui va impacter votre budget dès le 1er janvier 2026 : tabac, Smic, retraites, gaz, mutuelle

Image d'illustration. Une gazinière ou également appelée cuisinière gazADN
Hausse du prix du tabac, évolution du Smic, ajustements sur les retraites, modification des tarifs du gaz et impacts sur la mutuelle : plusieurs mesures financières entreront en vigueur au 1er janvier 2026 et concerneront directement le budget des Français.
Tl;dr
- Augmentation du Smic et des prestations sociales.
- Hausse des prix : énergie, carburant, tabac, courrier.
- Nouvelles règles fiscales et écologiques dès janvier 2026.
2026 : le pouvoir d’achat sous pression
L’année 2026 s’annonce charnière pour le portefeuille des Français. Entre hausses de prix, revalorisations sociales et nouvelles taxes, le quotidien risque d’être marqué par de nombreux ajustements réglementaires. Alors que la nouvelle année rime souvent avec bonnes résolutions, elle sera aussi synonyme de défis financiers pour beaucoup.
Salaires, pensions et aides : quelques respirations… mais limitées
Côté bonnes nouvelles d’abord, le Smic, pilier du revenu minimum en France, sera revalorisé de 1,18 % au 1er janvier. Il atteindra désormais 1 823,03 euros bruts mensuels, soit une hausse modeste de 21,23 euros bruts. Même dynamique pour les pensions de retraite de base : leur gel ayant été écarté par les députés, elles progresseront de 0,9 %, en ligne avec l’inflation. Les principales prestations sociales – telles que le RSA ou les allocations familiales – devraient également bénéficier d’une indexation similaire. Cependant, du côté des retraites complémentaires Agirc-Arrco, c’est le statu quo : aucune revalorisation prévue avant octobre.
La facture du quotidien grimpe encore
Mais difficile d’ignorer la multiplication des hausses tarifaires qui viendront grever les budgets des ménages. En 2026 :
- Le prix des lettres et colis grimpe nettement (lettre verte à 1,52 euro ; Colissimo 250g à 5,49 euros).
- Les tarifs du tabac pourraient prendre jusqu’à 50 centimes sur certains paquets.
- L’énergie n’est pas épargnée : +3,5 % sur les factures gaz/électricité « Passerelle » Engie ; prix du gaz naturel porté à un repère moyen de 136,88 euros/MWh TTC.
- L’augmentation attendue des carburants (de « 4 à 6 centimes » selon l’Ufip) découle d’une réforme des certificats d’économie d’énergie.
- Péages autoroutiers en hausse légère (+0,86 %) et mutuelles santé en progression (+4 à +4,7 %).
De plus, la fiscalité évolue. Les dons familiaux devront impérativement être déclarés en ligne ; le crédit d’impôt pour l’installation de bornes électriques disparaît. La taxe sur les revenus du capital connaît une légère hausse ciblée.
Tournant écologique : bonus-malus renforcés
Sur le front automobile, plusieurs mesures méritent attention. Si le bonus écologique destiné à l’achat d’un véhicule électrique sera relevé jusqu’à 5 700 euros (sans calendrier précis), son pendant négatif se durcit nettement. Le seuil du malus CO₂ passera à partir de 108g/km (contre 113), avec un plafond porté à…80 000 euros pour les modèles les plus polluants. Même logique pour le malus au poids abaissé à partir de 1,5 tonne et majoré par tranches supplémentaires – sans oublier que les véhicules électriques perdront leur exonération dès juillet (abattement limité à 600 kg).
Au fil des mesures s’esquisse un équilibre fragile entre soutien au pouvoir d’achat et contraintes budgétaires ou environnementales. Reste à voir comment les Français adapteront leurs arbitrages face à ce nouveau contexte économique balisé par tant de changements réglementaires dès janvier prochain.