Cazeneuve Premier ministre : près de 7 Français sur 10 valident ce choix
Un nouveau sondage révèle que 68% des Français approuvent la nomination de Bernard Cazeneuve au poste de Premier ministre de François Hollande.
La situation devenait vraisemblablement trop compliquée pour un Manuel Valls désireux de se présenter à la primaire de la gauche puis à la présidentielle, alors que son statut de Premier ministre l’incitait à une prudence et une mesure possiblement trop restrictives.
Sa décision aura alors été celle de démissionner pour ensuite assumer pleinement sa candidature pour 2017. François Hollande a réagi en conséquence en nommant Bernard Cazeneuve, jusqu’ici ministre de l’Intérieur, nouveau chef du gouvernement. Un poste appelé donc à être le sien pendant moins de six mois, un record.
Premier ministre : Cazeneuve validé par la droite et la gauche
Et d’après un sondage conduit par l’institut Odoxa pour franceinfo, les Français approuvent dans l’ensemble ce choix. 68% des personnes interrogées valident ainsi Bernard Cazeneuve en tant que nouveau Premier ministre de la France. Dans le détail, les sympathisants de gauche sont 81% à apparaître favorables à cette nomination, contre tout de même 69% des adhérents aux idées de droite.
Et alors que le président de la République a signifié qu’il ne se présentera pas à sa propre succession, ils sont 60% à souhaiter que François Hollande n’apporte son soutien à aucun des candidats à la présidentielle.
60% de Français ne veulent pas d’un Hollande partisan
21% des sondés désirent en revanche que l’exécutif appuie la candidature de son ex-Premier ministre Manuel Valls, quand seuls 10% voudraient le voir derrière un autre de ses anciens ministres, celui de l’Économie Emmanuel Macron.
On apprend enfin que le renoncement de François Hollande quant à la possibilité d’un second mandat lui sera profitable selon 63% des Français. Ce derniers considèrent ainsi que l’action de François Hollande est appelée à être plus efficace étant donné que le chef de l’État ne va pas chercher à rester au pouvoir après la fin de son quinquennat. Et que, par conséquent, il ne se laissera pas aller aux promesses d’un futur dont il ne fera pas partie.