Les causes des problèmes d’horloges atomiques de Galileo ont été identifiées
Le système de navigation européen connaissait une mystérieuse épidémie technique parmi certaines de ses horloges atomiques.
Le problème ne date pas d’hier. En janvier dernier, le directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA) Jan Woerner admettait que 9 des horloges atomiques du système de navigation européen Galileo étaient tout simplement en panne.
Hier, La Tribune indiquait que la mystérieuse épidémie s’était étendue à 20 horloges au total, ce qu’une source proche du programme à l’ESA a démenti.
72 horloges en orbite à ce jour
Le site évoquait ainsi des « dysfonctionnements » parmi ces 20 dispositifs, « dont dix seraient d’ores et déjà hors service ». Lundi, une porte-parole de la Commission européenne assurait à l’AFP que « Les causes principales de ces mauvais fonctionnements ont été identifiées et des mesures ont été mises en place pour réduire la possibilité de mauvais fonctionnements supplémentaires sur les satellites déjà en orbite ».
Chacun des satellites formant la future constellation Galileo embarque a en son bord 4 de ces horloges, de 2 sortes différentes (des masers à hydrogène passif – les plus performants- ainsi que des horloges atomiques au rubidium) pour palier un éventuel dysfonctionnement. Elles sont au coeur du succès de la mission, car ce sont elles qui permettront de surpasser en précision le système GPS américain.
La porte-parole Lucia Caudet ajoute que « La fourniture des premiers services de Galileo n’a pas été et ne sera pas affectée par le mauvais fonctionnement des horloges atomiques ou par d’autres mesures correctives ». Au moins de décembre prochain, 4 nouveaux satellites devraient être lancés par une fusée Ariane 5, portant le nombre d’entre eux à 22.