Le cannabis n’aurait pas d’incidence négative sur la fréquence des rapports sexuels
Selon une étude américaine, les consommateurs de cannabis connaîtraient une fréquence de rapports sexuels semblable voire même légèrement supérieure à celle de personnes ne fumant pas cette drogue.
Si le cannabis n’apparaît pas néfaste à la sexualité au sortir de cette étude, sa consommation ne favoriserait pas pour autant systématiquement la fréquence des rapports sexuels. Les scientifiques de la Stanford University School of Medicine (États-Unis) se sont intéressés de près au lien entre cette drogue et l’activité sexuelle moyenne de plusieurs dizaines de milliers d’Américains.
Ces travaux, publiées(en anglais) dans The Journal of Sexual Medicine, ont sollicité 28.176 Américaines âgées en moyenne de 29,9 ans et 22.943 Américains de 29,5 ans d’âge moyen. Ces volontaires ont eu à renseigner la fréquence de leurs rapports sexuels au cours des quatre dernières semaines et leur consommation de cannabis sur la dernière année.
Davantage de rapports sexuels chez les fumeur de cannabis
Il est apparu, du côté des femmes, que leurs rapports sexuels étaient de six en moyenne chez les non consommatrices de cannabis et de 7,1 chez les adeptes de la marijuana. Même tendance chez les hommes où les non fumeurs ont indiqué avoir connu 5,6 rapports sur le dernier mois contre 6,9 pour les autres.
On notera que les conclusions rendues ne font aucune distinction de sexe, d’âge ou encore d’ethnie, et le statut amoureux, le niveau d’étude et l’appartenance à tel groupe social ou religieux d’être apparus comme des critères non déterminants.
Des conclusions à considérer sous un certain angle
Si les auteurs de l’étude se disent surpris de la relation positive entre cannabis et sexualité ainsi consttée, le principal signataire des recherches Michael Eisenberg tient à rappeler que ces résultats ne prêtent pas à la consommation de cannabis une augmentation automatique de rapports sexuels.
Rappelons d’ailleurs que de précédentes enquêtes avaient mis en exergue le risque de perdre des spermatozoïdes par une consommation excessive de marijuana, et qu’une trop grande fréquence de rapports sexuels rendait l’orgasme tel un objectif encore plus ardu à atteindre.