Cancer du sein : l’activité sportive aiderait à lutter contre le développement des tumeurs
Selon une étude danoise, pratiquer une activité sportive chez les femmes atteintes d'un cancer du sein permettrait de réduire l'espérance de vie des cellules malades.
Il existe très probablement bien plus de raisons favorables à la pratique sportive que de motifs contre. Et ce déséquilibre ne va pas aller en s’arrangeant puisque selon des chercheurs du Copenhagen University Hospital (Danemark), faire du sport réduirait le risque de récidive chez les femmes touchées par un cancer du sein.
Les résultats de cette étude ont été publiés vendredi dernier dans les colonnes de la revue scientifique Cancer Research (en anglais). Pour mener à bien leurs travaux, ces scientifiques ont d’abord sollicité des patientes ayant subi une intervention chirurgicale et encore traitées par chimiothérapie.
Activité sportive : le plasma renforcé dans la lutte contre les cellules cancéreuses ?
Ces femmes ont été soumises à un programme d’exercices pendant six semaines. Les chercheurs se sont aperçus qu’après deux heures d’activité physique au rythme compris entre modéré et intense, l’adrénaline se voulait plus importante dans le sérum sanguin.
De ce fait, le plasma sanguin s’en trouverait suffisamment renforcé pour réduire l’espérance de vie des cellules cancéreuses. Un plasma sanguin transformé donc qui a été ensuite testé sur des souris, rapportent nos confrères de Ouest-France.
Des résultats encourageants constatés sur des souris
Et il s’est avéré que la probabilité de développer des tumeurs était notablement moins élevée chez les souris ayant reçu le plasma après cet effort physique. Seuls 45% de ces rongeurs ont ainsi développé des tumeurs contre 90% des souris qui avaient certes elles aussi reçu du plasma sanguin, mais au repos.
On nous rappelle qu’en juillet dernier, une autre étude parue dans le journal scientifique Breast Cancer Research and Treatment recommandait déjà une activité sportive aux femmes ayant vécu l’épreuve d’un cancer du sein. Une direction encouragée à ce moment-là pour lutter contre la fatigue et les défaillances cognitives, des maux ayant tendance à apparaître après la tumeur. La Society for integrative oncology (SIO) appelle quant à elle à se livrer à des exercices de relaxation après mais aussi pendant le traitement d’un cancer du sein.