Cancer du sein : risque diminué avec une alimentation riche en fibres dès l’adolescence
Selon des chercheurs américains, une alimentation riche en fibres dès l'adolescence réduirait de façon significative le risque de cancer du sein.
Le conseil de ces chercheurs américains est simple : adolescentes, mangez des fibres, qu’elles proviennent de légumes ou de fruits ! Car avant ou une fois la ménopause survenue, leur consommation contribuerait à une diminution du risque de cancer du sein.
Il s’agit là d’une vaste étude, inédite, publiée dans la revue Pediatrics.
Lien entre cancer du sein et fibres : plus de 90.000 femmes suivies
Les chercheurs de la Harvard Chan School sont partis du postulat que c’est à l’adolescence que les contours des risques se dessinent. Pour mener à bien leur étude, ils ont suivi à partir de 1991, 90.500 femmes âgées de 27 à 44 ans. Jusqu’en 1998 et toutes les 4 années, elles ont été amenées à répondre à des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires. Par la suite, elles sont aussi renseigné ces mêmes habitudes, mais sur la période de l’université. Pour parfaire l’étude, certains renseignements comme l’indice de masse corporelle ou encore les antécédents familiaux ou la consommation d’alcool.
Les doses de fibres sont importantes
Walter Fillett, co-auteur de l’étude, précise : “Grâce à de nombreuses études publiées, nous savons que le tissu mammaire est particulièrement influencé par des substances carcinogènes et anti-carcinogènes pendant l’enfance et l’adolescence. Nous avons maintenant la preuve que ce que nous proposons à notre enfant durant cette période de la vie est un facteur important dans le risque de cancer à venir”.
Ainsi, selon les conclusions de l’étude en question, le risque de cancer du sein diminuerait de 12% à 19% chez les jeunes femmes ayant incorporé des fibres dans leur régime. En commençant dès l’adolescence, le risque baisse de 16% et il atteint 24% avant la ménopause. Et si les taux mentionnés varient, c’est que la dose a son importance : les chercheurs estiment qu’à l’entrée dans sa vie d’adulte, chaque jeune femme augmentant sa dose de fibres de 10 grammes journaliers voit le risque diminuer de 13%