Cancer du sein : la réduction du risque à la ménopause passerait par l’alimentation
Selon une nouvelle étude française, le fait de manger sainement et d’adopter un régime végétarien permet de réduire le risque à la ménopause de développer un cancer du sein.
La santé est régulièrement liée à l’alimentation. En effet, une récente étude vient une nouvelle fois de pointer du doigt les bénéfices de certains régimes. Menés par des chercheurs français et publié dans la revue Current Developments in Nutrition, ces travaux viennent en effet de montrer que le fait d’avoir un régime végétarien riche en aliments sains permettait de réduire le risque de cancer du sein chez les femmes ménopausées.
Moins de risque de cancer du sein chez les végétariennes
Dans les détails, le fait de consommer des aliments végétaux non transformés permettrait de diminuer le risque de cancer du sein de 14 % chez les femmes à la ménopause. L’étude souligne notamment que ces femmes ont principalement consommé des fruits, des légumes ou encore des céréales complètes.
Cependant, le régime végétarien ne serait pas la seule solution miracle. Les chercheurs français ont en effet montré que les femmes suivant un régime végétarien à base de jus de fruits, de pain blanc, de desserts sucrés ou encore d’aliments transformés avaient un risque supérieur de 20 % de développer un cancer du sein.
Sanam Shah, doctorante au Centre de recherche en épidémiologie et population Santé à l’Université Paris-Saclay, Inserm, Gustave Roussy et auteure de cette étude, explique notamment que « ces résultats soulignent que l’augmentation de la consommation d’aliments végétaux sains et la diminution de la consommation d’aliments végétaux et d’aliments d’origine animale moins sains pourraient aider à prévenir tous les types de caner du sein ».
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 65 000 femmes ménopausées françaises. Ils se sont principalement concentrés sur la différence entre les aliments sains à base de plantes (ex. : grains entiers, fruits, légumes, noix, légumineuses, huiles végétales, thé ou café) ainsi que les aliments à base de plantes moins sains (ex. : jus de fruits, grains raffinés, pommes de terre, boissons sucrées ou desserts).
Face à leurs résultats, l’équipe précise que d’autres recherches sont nécessaires afin d’évaluer les liens entre l’alimentation et le risque de cancer dans diverses populations. L’objectif étant d’en définir la ou les causalités.