Cancer de l’enfant : la mère d’un enfant malade se réjouit de l’avancée de la médecine
Sam est un petit garçon atteint d'une tumeur rare l'ayant déjà privé de la vue. Depuis la découverte de la maladie, sa mère se bat pour que sa vie demeure "la plus normale possible".
En septembre 2002, le petit Sam vient au monde. Lui sera rapidement diagnostiquée une tumeur rare logée dans sa tête : un glome des voies optiques certes bénin mais qui lui ôtera le sens de la vue. Sa mère Séverine précise qu’“à six mois, on entamait la première chimio à Villejuif”.
Dans des propos rapportés par La Parisienne, cette maman apparaît réjouie de l’avancée de la médecine dans le traitement du cancer de l’enfant : “Il y a vingt ans, je suis quasiment sûre qu’on nous aurait proposé des rayons et pas grand chose d’autre. Et tant pis si l’enfant devait en garder des séquelles et voir son quotient intellectuel atteint.”
Pas de radiothérapie pour Sam, un enfant cancéreux de 13 ans
Séverine pressentait d’ailleurs la perte de vue de Sam : “on s’y était préparés : dès le CP on lui a fait apprendre le braille”. La tumeur du petit garçon, aujourd’hui âgé de 13 ans, pouvait cependant s’étendre et possiblement venir impacter ses autres sens. Et ce alors qu’aucune intervention chirurgicale n’est apparemment possible pour permettre le retrait de cette tumeur.
Depuis novembre, la maladie de Sam fait l’objet d’un essai thérapeutique conduit à l’hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne). L’objectif est de permettre au petit garçon de mener la vie “la plus normale possible” jusqu’à “la fin de sa puberté”, où la tumeur est attendue pour se stabiliser et ne plus le mettre en danger.
Un essai clinique mené à Villejuif
Pour Séverine, il s’agit là d’un “marathon contre la montre. Depuis 13 ans on y est arrivés”. Cette mère de famille s’efforce donc de concilier de la meilleure manière qui soit son travail et les aller-retours à l’hôpital. Même si, depuis le début de l’essai clinique, où un traitement de chimiothérapie par voie orale, avec contrôle IRM trimestriel, est venu remplacer les perfusions, Sam se rend moins souvent à l’hôpital. “Ça éloigne sa maladie” pour sa mère.