Cancer colorectal : la nécessité vitale de le dépister à temps
18.000 personnes meurent en France chaque année de ce cancer. Pourtant, dépisté précocément, il se guérit 9 fois sur 10.
Mars Bleu, tel est le nom de la nouvelle campagne lancée conjointement par l’Institut national du cancer (INCa) et le ministère des Affaires sociales et de la Santé.
Le saviez-vous ? Le cancer du côlon est le deuxième le plus meurtrier en France, avec 18.000 décès. La campagne s’adresse en premier lieu aux hommes et aux femmes de plus de 50 ans, à qui il est vivement conseillé d’en parler avec leur médecin traitant.
Détecté tôt, il se guérit 9 fois sur 10
“Le cancer colorectal, le dépister à temps peut vous sauver la vie”, prévient le clip de campagne. Pourquoi l’âge de 50 ans est-il avancé ? Car dans l’immense majorité des cas (95%), c’est à partir de celui-ci que les cas de ce cancer se déclarent. Et sans symptômes apparents.
Voilà pourquoi le slogan choisi cette année effraie et rassure à la fois : “le cancer colorectal tue 18.000 personnes chaque année, il se guérit 9 fois sur 10 quand il est dépisté à temps”.
Dépasser la frilosité face au dépistage
Si en règle générale, le dépistage de toute maladie peut faire peur aux personnes, celui-ci est particulièrement mal appréhendé étant donné tout ce à quoi il touche.
Pourtant, et il faut le marteler, les chances de guérison en cas de dépistage précoce doivent dépasser cette angoisse ou malaise. D’après une enquête de l’association France Côlon, “un patient sur deux a découvert sa maladie une fois alerté par ses symptômes spécifiques (principalement du sang dans les selles et une grande fatigue)”, rapporte Le Point. Et 34% d’entre eux ont attendu 6 mois ou plus avant de consulter un médecin.