Une sexagénaire grièvement brûlée par la pratique d’un sauna vaginal
Une femme de 62 ans a été brûlée au second degré suite à la pratique d'un sauna vaginal. Cette sexagénaire avait été conseillée par un médecin traditionnel chinois alors qu'elle souffrait d'une descente d'organes et qu'elle voulait s'épargner une opération.
Le sauna vaginal est une pratique que les professionnels de la médecine n’iront pas forcément conseiller à leurs patients. Elle consiste à s’asseoir au-dessus d’une eau chaude mélangée à des herbes, et ce soin aurait entre autres pour effet de purifier et de raffermir les parties intimes. Un bain de vapeur qui permettrait également d’être soulagée des douleurs pendant les règles et de connaître une meilleure fertilité, rapporte CNEWS.fr. Cette pratique n’est cependant pas sans danger, comme l’indique le Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada.
Souffrant d’une descente d’organes, elle tente un sauna vaginal et se brûle
Une femme de 62 ans souffrait d’une descente d’organes et une intervention chirurgicale était prévue. Après avoir consulté un médecin traditionnel chinois, un sauna vaginal lui avait été conseillé. La sexagénaire y voyait alors un moyen de réduire ses douleurs voire d’éviter l’opération. Mais au lieu d’être soulagée, cette femme a été brûlée au second degré, et il lui a fallu être totalement rétablie à ce niveau avant de pouvoir être finalement opérée.
Une pratique pouvant perturber l’équilibre des bactéries
Dans leur ensemble, les médecins sont loin d’approuver la pratique du sauna vaginal, en particulier chez les femmes atteinte d’un prolapsus génital. Le danger est ainsi celui de voir ses organes être lésés par la vapeur puisque “plus retenus par le plancher pelvien”, rappelle franceinfo. Les gynécologues l’indiquent bien, le vagin est protégé par des bactéries dont l’équilibre naturel (et celui des niveaux de pH) peut être mis à mal par ces bains de vapeur. Une telle perturbation peut causer des irritations, des infections et, comme l’a illustré le cas plus haut, des brûlures. Pour assurer au mieux l’entretien du vagin, et toujours selon l’avis des professionnels de la gynécologie, des savons ordinaires non parfumés à appliquer sur la partie externe de la vulve sont amplement suffisants.