Canada : une mystérieuse maladie neurologique mortelle inquiète les autorités
De plus en plus de patients présentent les symptômes de cette maladie qui a déjà fait 5 morts dans le pays. Certaines régions semblent touchées plus que d'autres.
La situation est assez alarmante pour que les autorités sanitaires canadiennes prennent le dossier à bras le corps. Depuis quelques années au Canada, une mystérieuse pathologie cérébrale faisant penser à la maladie de Creutzfeldt-Jakob sévit dans le pays. En plus d’être graves dans la majorité des cas, les symptômes peuvent aller jusqu’à entraîner la mort.
Au moins 5 morts
Selon Radio-Canada, les premiers cas de cette maladie inconnue jusqu’alors ont commencé à poindre en 2015. Depuis, les nouveaux cas sont toujours plus nombreux chaque année (11 en 2019, 24 en 2020 et déjà 6 en cette année 2021). Cette maladie cérébrale ne toucherait pour le moment que les habitants de la province du Nouveau-Brunswick. Depuis la découverte du premier cas, au moins 5 personnes ont trouvé la mort.
Les chercheurs ont pu identifier une liste de symptôme allant de troubles du comportement plus ou moins importants à des douleurs. Dans les cas les plus graves, les malades peuvent développer des hallucinations et des atrophies musculaires et cérébrales engendrant une perte importante de mobilité. Si ces symptômes font en tous points penser à la maladie de Creutzfeldt-Jakob, les médecins n’ont cependant pas identifié les marqueurs de cette pathologie.
Dans la nourriture ou l’air ?
La maladie Creutzfeldt-Jakob fait partie de la catégorie des « maladies à prions ». Des pathologies rares engendrant des atteintes graves au système nerveux central. Pour les chercheurs, il se pourrait que ce mal mystérieux soit une nouvelle forme de maladie à prions.
Selon les premières recherches effectuées sur le sujet auprès de plusieurs patients, l’origine de cette maladie n’est pas génétique. Il se pourrait donc que les causes soient environnementales. Une thèse favorisée par le fait que seule une petite région du pays soit touchée.
Les chercheurs se tournent désormais vers des facteurs environnementaux tels qu’une contamination de l’eau ou de la nourriture ou même une transmission aérienne. Les recherches n’en sont qu’à leurs débuts pour le moment et en attendant, c’est toute une province qui est rongée par l’inquiétude.