Canada : une chèvre attaquée par un grizzli prend le dessus et l’emporte
En début de mois, le cadavre d'une femelle grizzli avait été découvert dans un parc national canadien. L'autopsie du corps a depuis révélé que l'animal aurait été tué par une chèvre de montagne.
Début septembre, un randonneur avait découvert le corps sans vie d’un ours dans un parc national canadien (ouest). L’animal s’était avéré un grizzli de sexe féminin. Après avoir été alertés par le randonneur, les gardes forestiers avaient pris la décision de procéder à l’évacuation du cadavre par la voie des airs. Une autopsie allait être conduite dans le but de déterminer les causes précises de la mort de ce grizzli, rapporte Ouest-France.
Une femelle grizzli aurait été tuée par les cornes d’une chèvre de montagne
Les résultats de l’examen sont depuis connus. La femelle grizzli, d’un poids de 70 kg, aurait succombé à l’offensive d’une chèvre de montagne. Si, dans l’inconscient collectif, le rapport de force semblait défavorable à la chèvre, celle dont on parle ici peut atteindre les 125 kg, en plus d’être particulièrement agile. “Ses cornes ont percé les aisselles et le cou de l’ours”, ont indiqué les gardes forestiers. Avec des cornes noires à même de mesurer 30 centimètres, on peut mieux comprendre pourquoi il convient de se méfier de cette chèvre. Cité par Radio-Canada, le biologiste Steeve Côté n’était définitivement pas le dernier à être au courant de ce danger : “Il ne faut pas oublier que ces animaux-là, les chèvres, ont des cornes qui sont très acérées. Je dis souvent à mes étudiants qu’elles ont des poignards sur la tête. [Il faut] être très prudents quand on fait des captures.”
L’ours a tendance à attaquer la tête, la nuque et les épaules de sa proie
C’est le grizzli qui aurait attaqué la chèvre. Les gardes forestiers ont expliqué dans The Guardian que d’ordinaire, l’ours se concentre sur la tête, la nuque et les épaules de sa cible. La chèvre aurait aurait alors répliqué en se défendant à l’aide de ses cornes. David Laskin, l’un des gardes forestiers, reconnaît n’avoir jamais rien vu de tel jusqu’ici : “La prédation des chèvres de montagne par les grizzlis est relativement courante. Mais c’est le premier cas que mon collègue et moi-même avons vu”.