Canada : un député présente ses excuses après être apparu nu en visioconférence devant le Parlement
Un député canadien a présenté ses excuses après être apparu nu, mercredi, lors d'une visioconférence devant le Parlement. William Amos a expliqué que la connexion était accidentelle et qu'il était alors en train de se changer après avoir fait du sport.
La scène a eu lieu mercredi lors d’une séance au Parlement canadien. Des députés de la Chambre des communes à Ottawa étaient réunis en visioconférence, et l’un d’eux s’est visiblement manifesté plus tôt que prévu. William Amos, député libéral de Pontiac, au Québec, est ainsi apparu nu devant ses collègues, ses parties intimes dissimulées derrière son téléphone portable. BFMTV.COM précise que seuls les collègues du député ont assisté à l’incident, même si des captures d’écran depuis visibles sur la toile semblent avoir révélé un désir de confidentialité tout relatif chez ces spectateurs.
Vu nu durant une séance à distance au Parlement, un député plaide l’accident
Jeudi, le député Amos est revenu sur cet épisode et, Canada oblige, à la fois en anglais et en français. “C’était une erreur malheureuse”, a-t-il ainsi reconnu. “Ma vidéo a été allumée accidentellement alors que je me changeais en vêtements de travail après avoir fait du jogging. Je m’excuse sincèrement auprès de mes collègues de la Chambre des communes pour cette distraction involontaire.” Le député a évoqué de futures précautions de sa part pour éviter un nouvel incident de ce genre : “De toute évidence, c’était une erreur honnête et cela ne se reproduira pas. Nous n’avons pas besoin de telles distractions durant cette pandémie !”
I made a really unfortunate mistake today & obviously I’m embarrassed by it. My camera was accidentally left on as I changed into work clothes after going for a jog. I sincerely apologize to all my colleagues in the House. It was an honest mistake + it won’t happen again.
— Will Amos (@WillAAmos) April 14, 2021
Pas de code vestimentaire imposé mais…
Si aucun code vestimentaire n’est imposé par la Chambre des communes aux députés, ces derniers doivent néanmoins se présenter en “tenue de ville contemporaine” pour obtenir la parole. En ce qui concerne les hommes, il est requis qu’ils soient vêtus d’“un veston, [d’]une chemise et [d’]une cravate”. Claude DeBellefeuille, députée du Bloc québécois, a réagi à l’incident, un propos a priori émis avant le mea culpa de M. Amos : “Il faut peut-être rappeler aux députés, surtout masculins, que la cravate et le veston sont obligatoires, mais aussi le chemisier, le caleçon ou le pantalon”. “C’est un petit rappel à l’ordre”, a-t-elle poursuivi. “On a pu voir que le député est en grande forme physique, mais je pense qu’il faut rappeler aux députés de faire attention et de bien contrôler leur caméra”.