Calvitie : des chercheurs japonais pourraient avoir trouvé la parade
Des chercheurs japonais affirment avoir mis au point une méthode de culture ultra-rapide des cheveux. Si ces résultats étaient confirmés sur l'être humain, la calvitie pourrait, un jour prochain, ne plus constituer un motif de dépression.
En juin dernier, des chercheurs américains nous apprenaient que les cellules T pouvaient avoir une incidence dans la lutte contre la calvitie. Aujourd’hui, ce sont des scientifiques japonais qui entretiennent l’espoir d’un lendemain où la perte de cheveux ne serait pas une si mauvaise nouvelle en soi.
L’équipe du professeur Junji Fukuda, de l’Université nationale de Yokohama, affirme ainsi être parvenue à développer une méthode de culture ultra-rapide des cheveux. Pour ce faire, ces chercheurs ont eu recours à deux types de cellules qu’ils ont placés dans de petits récipients de silicone. C’est là qu’ont ensuite été cultivés des “germes de follicules pileux”.
Nouvelle méthode de culture des cheveux : 5.000 germes obtenus en quelques jours
Les résultats obtenus par cette étude se sont révélés pour le moins concluants, comme le rapportent nos confrères de Sciences et Avenir. En l’espace de quelques jours, 5.000 de ces germes ont ainsi été obtenus. À titre de comparaison, d’autres méthodes de culture n’aboutissent à la création “que” d’une cinquantaine de cheveux en une fois.
Les bénéficiaires de cette technique pourraient non seulement être les personnes atteintes de calvitie, mais également celles qui ont perdu leurs cheveux suite à une maladie. Les patients suivant une chimiothérapie sont de même concernés.
Pas d’essais sur les être humains avant cinq ans
Le principal signataire des travaux souligne que “les cliniques spécialisées utilisent souvent des cheveux de la nuque pour les planter sur les zones frontales dégarnies. Le problème c’est que cela n’accroît pas le volume total de cheveux”. Et d’ajouter que les traitement actuels ne peuvent, au mieux, que ralentir le processus de chute.
Des essais sur des êtres humains ne sont toutefois pas attendu avant cinq ans, et le professeur Fukuda d’estimer qu’un traitement s’appuyant sur sa méthode pourrait voir le jour dans un délai deux fois plus grand, soit dans dix ans.