Calvados : 4 mois avec sursis pour des menaces et dégradations commises chez un homme handicapé
Mardi dernier, le tribunal de Lisieux a condamné un homme de 35 ans à quatre mois de prison avec sursis pour des menaces et dégradations commises chez un homme handicapé. Ce dernier avait porté plainte contre le trentenaire pour des faits impliquant son frère.
Les faits remontent au 2 décembre dernier. Trois jours plus tôt, le frère d’un homme de 35 ans avait été placé en garde à vue pour une série de huit délits. L’une des victimes, un homme amputé d’une jambe et résidant à Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados), avait déposé plainte contre le trentenaire. L’homme handicapé, dont les violences subies lui avaient valu une ITT de trois jours, l’accusait ainsi d’être à l’origine des actes commis par son frère, rapporte Le Pays d’Auge.
Alcoolisé, il se rend chez une victime de son frère et menace de le frapper
Le 2 décembre 2020, c’est dans un état alcoolisé et en compagnie d’un camarade que le trentenaire s’était rendu chez la victime mentionnée plus haut. Des voisins avaient entendu le premier menacer le second de lui “péter la gu..le”. Alors que l’homme l’accompagnant était resté en arrière, le trentenaire avait détruit le portail de la victime. Cette dernière avait réussi à bloquer l’entrée de son logement grâce à sa chaise. On nous précise que l’homme handicapé portait une prothèse de jambe, contrairement à la fois où le frère du trentenaire s’en était pris à lui.
‘Je voulais des explications pour mon frère”
Une voisine de la victime avait invité le trentenaire à venir prendre un café. Auprès de son voisin, cette femme avait expliqué qu’elle voulait calmer l’individu : “Si je ne l’avais pas fait rentrer chez moi, je ne serais pas en train de te parler; tu serais au cimetière”. Le mardi 20 avril dernier, devant le tribunal de Lisieux, le prévenu a expliqué le pourquoi de sa venue chez la victime de son frère : “Je n’avais besoin de personne pour faire ce que j’avais à faire. Je voulais des explications pour mon frère. Comme il ne répondait pas, je me suis vengé sur la porte.” Il a assuré que si l’homme handicapé lui avait ouvert, il ne l’aurait pas frappé. Déjà condamné à deux reprises, le mis en cause a écopé ici d’une peine de quatre mois de prison avec sursis. Le 4 janvier dernier, son frère avait été condamné à 14 mois d’emprisonnement pour les délits qui lui avaient été attribués.