Calvados : 26 chiens en piteux état et 7 cadavres découverts lors d’une expulsion
Vendredi dernier à Orbec, alors qu'un habitant était expulsé de son domicile, 26 chiens ont été découverts en piteux état et 7 cadavres de canidés en décomposition dans le congélateur.
Le vendredi 19 août dernier, un habitant d’Orbec (Calvados) était expulsé de son domicile. À cette occasion, l’huissier de justice a fait une découvert à laquelle il ne s’attendait possiblement pas. Sur les lieux se trouvaient ainsi 26 chiens, des caniches royaux, en piteux état comme rapporté par nos confrères du Pays d’Auge. En outre, le congélateur renfermait 7 cadavres de chiens en décomposition.
Chiens découverts en piteux état à Orbec : l’un avait un œil crevé
La gendarmerie et un vétérinaire ont été sollicités, et le procureur de la République d’avoir décidé de réquisitionner les animaux sans délai. Ont également été mobilisés deux agents animaliers ainsi qu’un bénévole du refuge des Orphelins de l’association Stéphane Lamart. À leur arrivée sur place, la scène a été difficile à croire : “À notre arrivée, le constat des chiens était effarant : cachectiques, énormes bourres de poils, conjonctivites, infestés de puces… Un chien avait un œil crevé”.
Des animaux qui “n’avaient jamais connu l’extérieur”
Les agents et le bénévole poursuivent leur descriptif, témoignant d’animaux vraisemblablement très peu considérés : “Le sol était jonché d’excréments et une odeur nauséabonde était présente dès l’ouverture de la porte. Ces chiens n’avaient jamais connu l’extérieur, ils vivaient tous dans une pièce sans autre contact humain que celui de l’éleveur. Ils étaient extrêmement craintifs sans aucun lien social”.
Une procédure lancée pour “mauvais traitements”
La moitié des chiens a pu être récupérée par le refuge des orphelins de l’association Stéphane Lamart, et les treize restants d’avoir été recueillis par le Refuge animal augeron, qui était de l’intervention. Celui-ci a lancé un appel à l’aide sur le réseau social Facebook quant à la remise sur pied de ces bêtes, qui nécessitent soins vétérinaire et toilettage. Leur propriétaire fait désormais l’objet d’une procédure pour “mauvais traitements”.