Calvados : 11 nouveaux moutons attaqués par “deux chiens tueurs”
Le week-end dernier dans le Calvados, onze nouveaux moutons ont été les victimes d'un duo de "chiens tueurs" sévissant depuis maintenant plusieurs mois dans le secteur.
Le troupeau, d’un total de quatorze bêtes, a pratiquement été décimé. Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mars, non loin de la commune de Lisieux (Calvados), onze moutons ont été attaqués et ainsi payé le prix de leur vie.
Ludovic, l’éleveur de ces ovins, a raconté à nos confrères de Ouest-France la vision d’horreur qu’il a eue en se levant dimanche matin, en remarquant ainsi “un mouton mort dans le champ. Je descends voir et là, c’est le carnage : de la laine partout, des viscères au sol…”
Des moutons tués dans le Calvados par des chiens trompeurs
Si la gendarmerie est alertée, Ludovic prend soin d’attraper, avec l’aide d’une voisine, les vraisemblables responsables de cette tuerie : deux chiens, un setter gordon et un braque allemand. Difficile pour l’éleveur, dans un premier temps, de les considérer comme les tueurs de ses moutons : “Avec nous, ils n’étaient pas du tout agressifs”.
Des témoignages vont pourtant bien les désigner comme les auteurs de ces mortelles agressions. Lesquelles n’ont d’ailleurs pas impacté que les victimes depuis disparues : “Quand je suis entré dans le bâtiment ce matin pour soigner les trois rescapés, ils sont devenus fous de peur au point de se jeter dans les murs”. Il n’est au passage pas impossible que le passage du vétérinaire, censé être intervenu le lendemain du drame, se soit conclu par l’achèvement des trois bêtes ainsi sévèrement blessées.
Les auteurs avaient failli être euthanasiés
Depuis novembre 2016, ces “chiens tueurs” ont déjà fait une quarantaine de victimes dans le secteur. Un gendarme a fait savoir qu’un vétérinaire avait, il y a de cela quelques semaines, refusé de les euthanasier en raison de leur gentillesse apparente. Ce qui n’empêchera malgré tout pas leurs propriétaires de devoir rendre des comptes à la fois aux éleveurs impactés et à la gendarmerie.