Calais : une femme victime d’un viol sous la menace d’un couteau
Lundi soir à Calais, une femme a été menacée via un couteau par un individu l'ayant ensuite violée dans des bosquets. La victime évoque un migrant pour décrire son agresseur, une assertion non confirmée par le parquet de Boulogne-sur-Mer.
Une femme affirme avoir été victime d’un viol lundi soir à Calais. La victime, qui venait de terminer sa journée de travail dans un hôtel en qualité d’employée, rentrait chez elle. Il était alors aux alentours de 23h40. Arrivée avenue Charles-de-Gaulle, un individu l’a alors surprise et menacée avec un couteau.
Cette femme a ensuite été trainée dans des bosquets où son agresseur a abusé sexuellement d’elle. Si, comme le rapportent nos confrères de franceinfo, les forces de l’ordre sont intervenues, l’homme a pris la fuite avant d’être pouvoir appréhendé.
Violée sous la menace d’un couteau : la victime veut porter plainte
La victime a pour sa part été transportée et admise au centre hospitalier de Boulogne. On sait qu’elle souhaite désormais déposer plainte suite à son viol, et des investigations d’avoir été ouvertes afin d’identifier l’agresseur et, in fine, de le retrouver.
Un migrant évoqué, le parquet ne confirme pas
La femme prétend avoir été violée par un migrant, une assertion que le procureur de Boulogne-sur-Mer Pascal Marconville estime précipitée et qu’il ne confirme donc pas pour le moment. On peut d’ailleurs se poser la question de savoir sur quels critères la victime a considéré un tel profil pour son agresseur.
Des faits qui surviennent quasiment un an après le viol de l’interprète d’un journaliste dans la “jungle” de Calais. Une agression qui aurait été commise par un migrant et là aussi sous la menace d’un couteau, pendant que deux autres migrants, également armés de la sorte, maintenaient à distance le journaliste. Ce dernier et son interprète s’étaient ensuite rendus au commissariat de Calais et la femme violée avait été prise en charge par le CHR (centre hospitalier régional) de la commune.
À l’époque, une enquête avait été lancée pour retrouver les trois agresseurs, et une porte-parole de France 5 d’avoir exprimé son soutien aux victimes, lesquelles préparaient, « depuis plusieurs mois, une enquête sur les mineurs isolés de Calais“.