Le burger en France, un succès qui ne se dément pas
Son prix moyen est de 11,58 euros en France. Lui, c'est le burger et les Français en ont consommé la bagatelle de 1,19 milliard l'an passé.
1,19 milliard : astronomique, le nombre de burgers engloutis en France en 2015, qu’ils proviennent des fast-foods ou des restaurants étoilés. Et ce n’est pas tout : le cabinet Gira Conseil, qui a réalisé le premier indice burger pour le salon EquipHotel (qui se tiendra en novembre à Paris), indique : “On constate qu’en 15 ans, le nombre de sandwichs vendus a été multiplié par trois quand celui du burger a été multiplié par 13, c’est énorme !”.
Des burgers à tous les coins de rue
Bernard Boutboul, directeur général du cabinet d’études de marché, ajoute encore à ces chiffres : “Les trois quarts des 145.000 restaurants français ont un burger à leur carte. Et pour 80 % d’entre eux, c’est le plat le plus demandé par leurs clients, loin devant la blanquette de veau ou le bœuf bourguignon”.
Mais que dit cet indice burger ? Il fixe le prix moyen de ce plat à partir de 500 établissements implantés dans 13 régions. Et pour 2015, ce prix moyen s’établit à 11,58 euros. Sans surprise, ce tarif moyen est au plus haut à Paris (13,06 euros) alors qu’en région Centre-Val de Loire, vous pourrez le déguster pour 10,80 euros. A noter que 7 circuits de vente ont été scrutés : fast-food, restaurant grill, café-bar-brasserie, cafétéria, restauration à thème, restauration hôtelière et restaurant gastronomique.
Un phénomène qui “ne se tasse pas”
Dans le détail, sachez qu’en fast-food, ce prix moyen est de 5,73 euros, et atteint 20,76 euros si vous êtes à la table d’un restaurant gastronomique. Corinne Ménégaux, directrice du salon EquipHotel, indique que l’origine de l’indice burger s’explique par le fait qu’il est le symbole “d’un changement de consommation”. Elle ajoute que “le phénomène burger dure depuis 2010-2011 et ne se tasse pas, car c’est un produit qui a su se renouveler, avec différentes recettes”.
Et Bernard Boutboul ne dit pas autre chose quand il juge que le triomphe du burger “s’analyse aussi par une consommation avec des couverts (tradition française) contre une consommation à la main, l’arrivée de nouveaux acteurs américains premium comme Five Guys par exemple, la personnalisation et la customisation du burger, la disparition de l’image de la junk food au profit de la « good food » et sa montée en gamme”.