Brigitte Bardot, légende du septième art et fervente protectrice des animaux, s’est éteinte

Brigitte Bardot, célèbre pour sa carrière d’actrice et son engagement en faveur de la cause animale, s’est éteinte. Elle laisse derrière elle l’image d’une star incontournable du cinéma français et d’une militante passionnée.

La disparition d’une légende du cinéma

Le monde du cinéma français vient de perdre l’une de ses figures les plus emblématiques. Ce dimanche 28 décembre 2025, la Fondation Brigitte Bardot a annoncé le décès de Brigitte Bardot, à l’âge de 91 ans.

Son nom, indissociable de celui du septième art hexagonal, restera attaché à une époque et à une image – celle d’une icône planétaire ayant marqué des générations par son talent, mais aussi par sa capacité à bousculer les codes.

Une ascension fulgurante et un sex-symbol inattendu

Née au cœur d’une famille bourgeoise parisienne, Brigitte Bardot semblait promise à une carrière dans la danse classique, avant qu’un tournant décisif ne la conduise sur les plateaux de cinéma. Dès l’adolescence, elle attire l’attention grâce au magazine « Elle », qui lui ouvre les portes du mannequinat puis celles des réalisateurs. Mais c’est en 1956, dans le film « Et Dieu… créa la femme » signé Roger Vadim, que le public découvre véritablement son charisme si singulier. Le rôle de Juliette la propulse alors sur le devant de la scène internationale : sa silhouette, son regard mutin et sa sensualité deviennent immédiatement iconiques.

À peine deux ans plus tard, « BB » – comme elle sera désormais surnommée – s’impose comme l’actrice française la mieux payée au monde. Sa filmographie s’étoffe rapidement : « En cas de malheur », « Une Parisienne », « La Femme et le pantin »… Sa popularité grandit au point qu’en 1968, elle incarne Marianne, figure symbolique de la République française.

L’engagement animalier, une seconde vie publique

Pourtant, loin de se contenter d’une existence sous les projecteurs, Brigitte Bardot choisit en 1973 d’abandonner définitivement le cinéma après plus de vingt ans de carrière et plus de quarante films. Dès lors, un autre combat l’anime : celui pour la défense des animaux. Déjà en 1962, elle dénonçait publiquement la souffrance infligée aux bovins dans certains abattoirs.

Son engagement prend une dimension internationale en 1977 lors d’une opération spectaculaire contre la chasse aux phoques sur la banquise canadienne : l’image d’Bardot, serrant un bébé phoque dans ses bras sur la neige immaculée, fait le tour du monde.

Une fondation pour pérenniser son combat

Avec la création en 1986 de la Fondation Brigitte Bardot, elle institutionnalise sa lutte. L’association emploie aujourd’hui une centaine de salariés et gère trois refuges tout en menant divers combats :

• Sauvegarde des animaux sauvages en captivité ;
• Lutte contre les abus liés à l’abattage et à la chasse ;
• Dénonciation du port de fourrure ou des expérimentations animales.

Restée présidente jusqu’à ses derniers jours, elle laisse derrière elle une empreinte indélébile tant sur le plan artistique qu’engagé. On retiendra surtout cette faculté rare à avoir transcendé les étiquettes pour devenir symbole : « Bardot a bouleversé son époque bien au-delà des écrans ».