Bretagne : une fillette de 4 ans emportée par la tuberculose
Après qu'une fillette de 4 ans a succombé à la tuberculose en fin de semaine dernière en Bretagne, il a été décidé de lancer une campagne de dépistage dans l'école maternelle où elle était scolarisée.
Le drame est survenu en fin de semaine dernière dans la commune de Vildé-Guingalan située dans les Côtes-d’Armor (Bretagne). Après y avoir été admise pour avoir été infectée par le bacille de la tuberculose, une petite fille âgée de 4 ans a succombé à la maladie à l’Hôpital Sud de Rennes.
Alertée de ce cas extrêmement rare en France, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a tenu jeudi soir une réunion informative avec les parents d’élèves de l’école maternelle de Vildé-Guingalan, où la jeune victime était scolarisée, un médecin et une infirmière.
Cas mortel de tuberculose : une campagne de dépistage lancée
Comme le rapportent nos confrères de Ouest-France, il a été décidé de lancer une campagne de dépistage dans les deux classes de maternelle de l’établissement. Un médecin de l’ARS explique que « ce protocole est proposé à toutes les personnes ayant eu un temps de contact cumulé de 8 heures lors des trois derniers mois ».
Un protocole qui va consister en une radio pulmonaire appelée à être renouvelée dans trois mois. Sont concernés les camarades de maternelle de la petite fille, le personnel et les enseignants de même que la famille et les proches de la victime.
Le recours possible au médecin traitant
La campagne débutera le mardi 28 février prochain, et si elle se tiendra principalement à l’école de Vildé-Guingalan, il sera également possible de s’y soumettre par l’intermédiaire du médecin traitant. On nous précise pour finir que ce cas mortel de méningite tuberculeuse diffère de ceux enregistrés en fin d’année dernière à Broons au sud de Dinan, commune voisine de Vildé-Guingalan.
Deux collégiens de quatrième y avaient en effet développé une méningite d’origine bactérienne à méningocoques, avant qu’une campagne de vaccination conduite par l’ARS ne soit ouverte en janvier dernier. 600 personnes susceptibles d’avoir été infectées auront ainsi été invitées à se faire protéger.