Bretagne : deux femelles singes volées à la station biologique de Paimpont
Samedi matin, la station biologique de Paimpont s'est aperçue que deux femelles singes manquaient à l'appel. Elles auraient vraisemblablement été volées la nuit précédente.
C’est un vraisemblable vol par effraction dont a été victime, dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 juin, la station biologique de Paimpont de l’Université Rennes 1 (Ille-et-Vilaine, Bretagne). Samedi matin, l’animalier de garde a ainsi découvert que deux femelles singes appartenant à l’espèce des mones de Campbell manquaient à l’appel.
Nos confrères de France 3 Bretagne, qui rapportent l’information, précisent que ces mones de Campbell vivaient dans leur groupe social natal et qu’elles étaient nées et avaient grandi ici. Par voie de communiqué, l’Université Rennes 1 a évoqué un enlèvement néfaste à plus d’un titre : “le stress engendré par la capture mais aussi par la séparation sociale doit être intense”.
Femelles mones de Campbell enlevées : un risque de fort stress
Le communiqué se poursuit en ajoutant que “les éthologues observent le comportement social, la communication vocale et gestuelle et le bien-être de ces animaux à la fois sur le terrain (Côte d’ivoire, Sierra Leone) et en Bretagne, où les individus sont hébergés en groupes dans des espaces adaptés donnant sur l’extérieur.”
Le centre de primatologie, renfermé à l’intérieur de la station biologique, rappelle que les nombreuses études scientifiques menées sur ces singes ont mis en lumière “leurs capacités langagières exceptionnelles (sémantique, syntaxe, règles conversationnelles, dialecte)”.
Une plainte déposée à la gendarmerie
Suite à ce double vol, une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie de Plélan-le-Grand. Dans le même temps, la station biologique de Paimpont a renforcé sa sécurité de manière à éviter d’autres incidents du même genre.
Celui-ci rappelle d’ailleurs que sur les premiers jours de septembre 2015, un Capucin brun et un Ouistiti à pinceaux blancs avaient été dérobés au zoo de la Barben situé dans les Bouches-du-Rhône. Avaient été là aussi mentionnés de possibles dommages au niveau de l’équilibre des animaux, autant pour ceux ayant été volés que pour ceux restés sur place.