Bouches-du-Rhône : en excès de vitesse, il détruit le radar l’ayant flashé
En mai dernier dans les Bouches-du-Rhône, un automobiliste en excès de vitesse avait détruit le radar l'ayant flashé, pensant ainsi échapper au procès-verbal qui l'attendait. Il a notamment été condamné à une peine de 90 jours-amendes à 20€.
C’est dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mai 2017, dans les Bouches-du-Rhône, que les faits se sont déroulés. Après être visiblement resté plus de temps que prévu à une fête d’anniversaire à Châteaurenard, un automobiliste de 23 ans décide d’appuyer sur le champignon pour arriver à temps à son travail.
Et alors qu’il évoluait à 160 km/h sur une portion de route où la vitesse maximale autorisée était de 90 km/h, le jeune homme a été flashé par un radar de chantier. Ce conducteur réalise alors que cet excès de vitesse pourrait lui coûter son permis, et indirectement son emploi.
Il tire sur un radar puis l’incendie pour tenter d’effacer son infraction
Nos confrères de Corse-Matin indiquent que ce jeune homme a eu l’idée, avec son meilleure ami, de détruire le radar, estimant ainsi par cet acte effacer toute trace de son infraction. Il part au domicile récupérer le fusil de chasse de son père et revient devant le radar pour tirer six balles dessus. Une salve apparemment insuffisante pour briser la vitre, qui a finalement cédé aux coups de crosse de l’arme.
Malgré tout, cet automobiliste veut s’assurer qu’aucune information le concernant ne pourra être retirée du radar, et choisit alors de l’incendier. Malheureusement pour lui, son excès de vitesse est bien resté inscrit aux yeux des autorités.
Des jours-amende, une suspension de permis et un stage de citoyenneté
Placé en garde à vue, le jeune homme comparaissait mardi matin devant le tribunal correctionnel de Tarascon. S’il lui fallait se le voir confirmer une nouvelle fois, le représentant du ministère a rappelé que “les informations recueillies par un radar ne sont pas contenues par la machine, elles sont envoyées instantanément après l’infraction”.
L’avocat du prévenu, qui a reconnu que “ce dossier est dramatique de bêtise”, a souligné que son client n’était pas alcoolisé au moment des faits et que sa vitesse élevée s’expliquait par une volonté de ne pas être en retard à son travail. Alors qu’avaient été requis contre l’accusé 90 jours-amende à 40 euros, une suspension de quatre mois de son permis de conduire et un stage de citoyenneté, le jeune homme a finalement été condamné à 90 jours-amendes de 20 euros, trois mois de suspension de permis et l’obligation de se soumettre à un stage de citoyenneté. Le fusil a par ailleurs été confisqué.
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