Bouches-du-Rhône : un homme abattu par la police après la découverte d’un cadavre démembré chez lui
La victime serait un adolescent de 13 ans dont le corps a été retrouvé démembré et décapité dans l'appartement du suspect.
Les détails de cette affaire font froid dans le dos. Dans le centre-ville de Tarascon (Bouches-du-Rhône), le cadavre d’un jeune garçon de 13 ans a été découvert démembré et caché dans un sac dans un appartement. Quelques heures plus tard, le locataire des lieux a été retrouvé et abattu par la police.
Un corps partiellement mangé
L’information a été révélée par nos confrères d’Europe 1. Tout commence dans la nuit de ce dimanche 18 juillet lorsqu’un témoin appelle la police. Ce dernier affirme avoir vu un cadavre caché dans un sac dans un appartement du centre-ville de Tarascon.
Les forces de l’ordre se rendent rapidement sur les lieux et trouvent porte close. Après quelques minutes, ils décident d’enfoncer la porte et tombent sur une scène insoutenable. Un corps décapité et dont les bras ont été sciés gisait effectivement dans un sac. Dans la salle de bain, les policiers retrouveront la tête du cadavre partiellement dévorée.
Un homme connu pour des problèmes psychiatriques
Très vite, le signalement du locataire de l’appartement est diffusé. Il s’agit d’un homme de 32 ans connu pour des faits de violences. Il souffre également de problèmes psychiatriques graves. Vers 3 heures du matin, le suspect est localisé à Arles. Il aurait alors refusé de se rendre aux policiers et un adjoint de sécurité a ouvert le feu. Touché par une balle au niveau de l’abdomen, le suspect a succombé à ses blessures.
Dans le même temps, les enquêteurs ont tenté d’identifier la victime. Il y a de fortes chances que cette dernière soit un adolescent de 13 ans dont la fugue avait déclaré deux jours plus tôt par le foyer où il était hébergé. Il devait retrouver sa mère habitant dans la même rue que l’appartement dans lequel le drame s’est joué.
Deux enquêtes ont été ouvertes pour faire la lumière sur cette affaire. La première a été confiée à la police judiciaire de Marseille et concerne le meurtre. La seconde est sous la coupe de l’IGPN qui devra faire la lumière sur le tir mortel reçu par le suspect qui était non armé lorsque les policiers ont tenté de l’intercepter.