Bouches-du-Rhône : trois hommes soupçonnés d’avoir pillé 34 maisons de retraite

Soupçonné d'avoir pillé 34 maisons de retraite dans les Bouches-du-Rhône entre octobre 2019 et avril dernier, trois hommes ont été mis en examen pour "vol en bande organisée" et écroués.

Les faits ont été commis entre octobre 2019 et avril dernier. Trois hommes sont soupçonnés d’avoir, durant cette période, pillé pas moins de 34 maisons de retraite dans les Bouches-du-Rhône. 20 Minutes, s’appuyant sur une source policière, souligne que le trio de suspects se serait livré à deux cambriolages par semaine. Le mardi 14 avril dernier, ces hommes de 22 à 24 ans ont été arrêtés dans le 13e arrondissement de Marseille. Depuis, indique David Brugère, chef de la sûreté départementale, les mis en cause ont été mis en examen pour “vol en bande organisée” et placés en détention provisoire.

Cambriolage de 34 EHPAD : entre autres, plus de 300 masques et gels volés

À chaque fois, ces trois hommes agissaient de nuit et forçaient d’abord l’entrée de l’établissement visé. Ils se rendaient ensuite dans les bureaux de la direction pour y trouver un coffre-fort dans lequel se trouvaient les objets de valeur des résidents. Les malfaiteurs transformaient rapidement les biens ainsi acquis : les bijoux en or se retrouvaient fondus, le métal revendu et les cartes bancaires utilisées jusqu’au plafond autorisé. On notera qu’ils étaient aussi repartis avec plus de 300 masques chirurgicaux et gels hydroalcooliques.

Deux frères parmi les suspects

Le 10 mars dernier, un juge d’instruction initiait une commission rogatoire afin de permettre d’identifier et de localiser les auteurs présumés de ces cambriolages. Quand ceux-ci ont été appréhendés, les forces de l’ordre ont retrouvé chez eux des bijoux en or et plusieurs flacons de fluide chimique, ces derniers permettant de reconnaître l’or. Deux des suspects sont des frères “déjà “très défavorablement connus des services de police pour des faits de vol à effraction”, précise David Brugère. Un duo qui venait par ailleurs de sortir de prison. Le troisième mis en cause était lui aussi déjà connu des autorités pour des faits de recel.