Bordeaux : il refuse de décoller pour Marseille car doutant d’avoir “assez de carburant”

Jeudi soir, un pilote de la compagnie easyJet a refusé de décoller de Bordeaux pour Marseille car doutant d'avoir "assez de carburant" pour rallier sa destination. L'avion s'est finalement envolé avec 1h30 de retard.

Fait étrange que celui s’étant produit jeudi soir à l’aéroport de Bordeaux. Un avion de la compagnie aérienne à bas prix easyJet est censé y prendre son vol pour amener ses passagers à Marseille. Les voyageurs prennent place à bord de l’appareil et attendent le décollage.

Sauf que ce dernier ne va intervenir à l’heure convenue, comme rapporté par 20minutes.fr. Le pilote de l’avion a ainsi pris le micro pour informer ses passagers d’un retard consécutif à une vérification du carburant disponible : “Nous avons des doutes sur la quantité de kérosène dans notre réservoir. On n’est pas sûr d’en avoir assez pour faire notre vol. On va vérifier ça sur nos ordinateurs puis physiquement dans le réservoir”.

Le temps de vérifier le carburant de l’avion, il invite les passagers à visiter le cockpit

Aucun moment de panique n’a alors été observé même si les voyageurs sont apparus interloqués par ce délai. Et ils l’ont probablement été davantage quand, une vingtaine de minutes plus tard, le pilote a repris la parole mais pas pour leur annoncer un décollage imminent :

“Il n’y a rien d’anormal sur nos ordinateurs mais on va quand même faire une vérification dans le réservoir. Ça va prendre au moins 30 minutes. En attendant, je vous propose de venir visiter le cockpit et de prendre des photos avec les pilotes.”

L’appareil a décollé vers Marseille avec 1h30 de retard

L’invitation a trouvé des intéressés alors que d’autres passagers ont préféré prendre ce retard à la rigolade. Au total, ces vérifications vont mettre une cinquantaine de minutes et confirmer que oui, le réservoir était bien suffisamment rempli pour le trajet prévu.

L’avion a décollé avec 1h30 de retard et le vol s’est déroulé sans encombre, avec un atterrissage s’étant lui aussi révélé impeccable. Avec le recul, les passagers estimeront peut-être qu’il était préférable de retarder le vol plutôt que de le précipiter et de connaître un voyage stressant et à risque, autant pour eux que pour le chef de bord.