Birmanie : 18 millions d’euros de méthamphétamine péchés dans la mer
Mercredi, des pêcheurs birmans ont sorti de la mer d'Andaman 23 sacs de méthamphétamine d'une valeur totale de près de 18 millions d'euros. Une drogue qui a depuis été acheminée à la police du district de Pyapon.
La première découverte a eu lieu mercredi dernier en Birmanie, et plus précisément en mer d’Andaman. Des sacs qui flottaient le long de la côte ont été repérés par des pêcheurs. Ces derniers ont au final sorti de l’eau 23 sacs plastiques sur lesquels figurait l’inscription “thé vert chinois”. RTL.fr rapporte que ces pêcheurs ont ouvert ces emballages et se sont trouvés face à d’étranges cristaux. Ils ont d’abord pensé qu’il pouvait s’agir de potassium d’alun, un déodorant commun en Birmanie.
Des pêcheurs birmans pensaient à tort avoir trouvé du déodorant en cristaux
Ces pêcheurs se sont cependant assez vite rendu compte que cette marchandise était bien plus nocive que ce qu’ils pensaient. Zaw Win, responsable local du parti de la Ligue nationale pour la démocratie ayant assisté les pêcheurs et les policiers, indique ainsi que ces hommes ont brûlé cette substance et que “certains ont failli s’évanouir”. Il s’agissait en fait de méthamphétamine. Les forces de l’ordre ont alors été alertées et le lendemain, deux sacs au contenu similaire ont été découverts sur une plage. Alors que les 23 sacs trouvés la veille affichaient une valeur totale estimée à près de 18 millions d’euros, ces deux emballages supplémentaires ont porté ce montant à quelque 20,2 millions et 691 kilos.
Un pays connu pour être un gros producteur de méthamphétamines
C’est en toute fin de semaine dernière que cette drogue a été acheminée à la police du district de Pyapon, qui ne s’est pas exprimée sur le sujet depuis lors. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la Birmanie est le deuxième plus gros producteur d’opium derrière l’Afghanistan, en plus d’observer un rôle important dans la production mondiale de méthamphétamines. Plusieurs zones birmanes font d’ailleurs partie du Triangle d’or, plaque tournante du trafic de méthamphétamine et point de départ d’une drogue censée atterrir dans le reste de l’Asie du Sud-Est.