Béziers : le funérarium ne présente pas le bon défunt lors de la mise en bière
De plus, les habits choisis par la famille et le cercueil avaient été utilisés pour la mauvaise personne.
La scène pourrait presque prêter à sourire si elle n’intervenait pas dans un contexte particulièrement douloureux pour les proches des défunts. À Béziers dans l’Hérault, une famille s’est en effet vu présenter le mauvais cadavre par le funérarium le jour de la mise en bière à quelques minutes de la cérémonie donnée à l’église. Une erreur qui a du mal à passer.
Le bon cercueil, mais le mauvais défunt
Ce sont nos confrères de France Bleu Hérault qui relatent l’histoire de cette terrible méprise. Les faits remontent à la semaine dernière après le décès de Gilbert Petit, 86 ans. Le corps du défunt est confié au centre funéraire du Pech Bleu qui aura la charge d’organiser les funérailles.
Le jour des obsèques, la famille se rend au funérarium pour rendre un dernier hommage à leur proche. Au moment de la mise en bière, si le cercueil est le bon, la famille remarque avec stupeur que le corps n’est pas celui qu’ils attendaient. Pire encore, les employés de l’entreprise de pompes funèbres ont habillé le corps de l’autre homme avec les habits de Gilbert Petit.
Le corps non préparé
Alors que les membres de la famille sont profondément choqués, les équipes du funérarium tentent de rattraper le coup à la hâte et finissent par mettre le bon défunt dans le bon cercueil. Mais dans la précipitation, le corps de Gilbert Petit n’est pas préparé dans les règles de l’art, ce qui rajoute à la colère de la famille.
Suite à cette terrible méprise, le PDG de l’entreprise, Manuel Sauveplane, a reçu la famille. Ce dernier, qui est également vice-président de l’Union Française du Pôle Funéraire Public, a précisé à nos confrères qu’une partie de la prestation ne serait pas facturée. Ce dernier a également indiqué que l’erreur était en partie due à la manière dont les défunts étaient “entreposés” avant la mise en bière. Seul le nom de famille apparaît sur les étagères et dans le cas présent, un autre homme du nom de Petit avait été pris en charge par ce même centre funéraire.