Béthune : il tente de payer des bouteilles de vin à 1.400€ en leur apposant une étiquette de 19,96€
Fin septembre dans un hypermarché de Béthune, un client a tenté de passer à la caisse des bouteilles de vin à 1.400 euros sur lesquelles il avait apposé une étiquette de 19,96 euros. Appréhendé et placé en garde à vue, il a ensuite été relâché.
Les faits, qui ne sont pas les premiers du genre et possiblement pas les derniers, se sont produits le vendredi 27 septembre dernier au soir dans un hypermarché de Béthune (Pas-de-Calais). La Voix du Nord raconte qu’il était aux alentours de 19h15 quand un client est passé aux caisses avec un carton de bouteilles de vin. Mais en observant ce qu’affichait l’étiquette, l’hôtesse de caisse a remarqué que le prix ne correspondant pas au produit. Ainsi, alors que ces bouteilles coutaient 1.400 euros, l’étiquette n’appelait à régler que 19,96 euros.
Interpellé et placé en garde à vue pour tentative de vol, il est relâché
L’individu a ensuite été interpellé et placé en garde à vue pour tentative de vol. Il a finalement été relâché sans faire l’objet de poursuites, le parquet ayant ainsi décidé de classer l’affaire sans suite. Le vin que l’homme souhaitait acquérir a pour sa part été remis en rayon et, on l’imagine, avec cette fois-ci la bonne étiquette apposée sur sa carton.
Deux faits similaires en janvier dernier
Si cette technique de changement d’étiquettes peut éventuellement tromper certaines vigilances quand l’écart de prix n’est pas notable, son efficacité peut en revanche être discutée dans les autres cas de figure. Par exemple, au mois de janvier dernier au Ikea de Saint-Priest (Lyon), deux femmes avaient changé les étiquettes de meubles coûtant 507 euros avec des produits à deux euros. Le même mois, dans le Doubs, un Niçois avait tenté d’acquérir une PS4 de plusieurs centaines d’euros en la pesant au rayon fruits et légumes d’un magasin, faisant passer son prix à 9,29 euros. Dans le premier cas, les deux mises en cause ont reconnu les faits en garde à vue, et dans le second, une peine de quatre mois de prison avec sursis a été rendue.