Besançon : une médecin tente de mettre fin à ses jours aux urgences du CHU
En tout début de mois au CHU de Besançon, une médecin a tenté de se suicider au service des urgences. Hospitalisée le temps de lui administrer des soins, cette femme se trouvait apparemment en détresse psychologique.
Le jeudi 1er mars dernier, une médecin a tenté de mettre fin à ses jours aux urgences du CHU de Besançon. Les témoignages recueillis au sein de son entourage semblent attester d’une femme en état de détresse psychologique. Ce dernier lui avait permis de bénéficier d’horaires de travail aménagées.
Après sa tentative de suicide, des collègues sont intervenus pour lui prodiguer les premiers soins. C’est au service de réanimation qu’elle a “très rapidement” repris connaissance. Comme signifié par nos confrères de France 3 Bourgogne-Franche-Comté, on ne peut que supposer, à l’heure actuelle, sur les raisons ayant conduit cette médecin à vouloir commettre l’irréparable.
Tentative de suicide au CHU de Besançon : la médecin a repris connaissance “très rapidement”
Cette médecin souffrait-elle de conditions de travail particulièrement difficiles à vivre ? Ce n’est vraisemblablement pas du côté des syndicats ni de la direction de l’hôpital que des pistes se dessineront, du moins dans un premier temps. Aucune de ces parties n’a ainsi accepté de s’exprimer.
Il est cependant fort possible que le CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et de conditions de Travail) calé à jeudi (une date décidée avant les faits du 1er mars) se montre plus informatif sur les circonstances de ce drame.
Une cellule d’urgence médico-psychologique mise en place
Pour l’heure, l’hôpital a publié un communiqué dans lequel on apprend pour commencer qu’“après que des soins les plus attentifs lui ont été prodigués, ce médecin n’est plus hospitalisé au CHU”. Et d’ajouter à son sujet que “sa situation de mal-être est connue au sein de son service et par la direction qui l’a signalée auprès de la médecine du travail à plusieurs reprises”.
La direction du CHU poursuit en indiquant que “toute la communauté hospitalière est profondément peinée par ce geste d’une particulière gravité, et assure le médecin et son entourage de son soutien dans ces circonstances difficiles”.
Une cellule d’urgence médico-psychologique a été mise en place pour accueillir les personnels souhaitant ne pas être seuls pour surmonter cette épreuve.