Besançon : des policiers sauvent un bébé de 14 jours qui était en train de s’étouffer
Dans la nuit de dimanche à lundi à Besançon, deux policiers ont été appelés à intervenir auprès d'un nouveau-né de 14 jours qui était en train de s'étouffer. L'enfant a finalement pu être sauvé.
Cette histoire s’est déroulée dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juillet à Besançon (Doubs). Jean-Michel et Thierry sont des policiers qui étaient en train de prendre leur pause au commissariat. C’est alors qu’à 1h15, l’opérateur a donné l’alerte. Une mère venait d’appeler pour son bébé de 14 jours qui était en train de s’étouffer. Dans des propos rapportés par L’Est Républicain, l’opérateur se souvient que cette femme “était en pleurs, hystérique”. Et d’ajouter avoir “décidé de diffuser le message d’alerte générale à toutes nos brigades”. Le SAMU a lui aussi été appelé à intervenir.
Des policiers appelés pour un bébé s’étouffant : “peur que ce soit déjà trop tard”
Jean-Michel et Thierry, appartenant à la brigade canine, se sont rendus sur les lieux. Le second témoigne des craintes nourries par son collègue et lui sur le trajet : “On avait peur que ce soit déjà trop tard. Heureusement, on savait précisément où se trouvait l’appartement.” Les fonctionnaires ont été accueillis par le père du nouveau-né, tenant ce dernier dans ses bras : “L’enfant était blanc, les bras tombant.” Thierry s’est alors mis à l’ouvrage : “Je me suis agenouillé. J’ai pris le petit dans ma main au niveau de mon genou et j’ai commencé à lui tapoter doucement sur le dos”. Jean-Michel a quant à lui tenté de faire déglutir le bébé à l’aide de ses doigts.
“Pas eu le sentiment d’avoir fait quelque chose d’exceptionnel”
Plusieurs secondes se sont écoulées sans résultat apparent. “J’avais tellement peur de faire face à ces parents dont l’enfant vient de mourir”, témoigne Jean-Michel. Du lait a alors commencé à couler de la bouche de l’enfant, qui s’est mis à pleurer. La libération venait d’arriver alors que le SAMU s’apprêtait à prendre en charge le bébé. Si Thierry et Jean-Michel ont reçu des messages de félicitations lundi matin, le premier tient à relativiser leur geste : “On n’a pas eu le sentiment d’avoir fait quelque chose d’exceptionnel”.