Bernadette Chirac “apaisée” mais soucieuse du jour où son mari s’éteindra
À l'occasion de la remise du prix Claude Pompidou récompensant les recherches sur la maladie d'Alzheimer, Bernadette Chirac a confié être une femme "apaisée" au même titre que son mari, dont elle redoute cependant le jour de sa disparition.
Les dernières nouvelles qui nous étaient parvenues concernant Jacques Chirac remontent au mois dernier, avec la confirmation d’une amélioration de son état de santé lui ayant ainsi permis d’aller rejoindre la station balnéaire Agadir au Maroc.
On nous rapportait alors que l’ancien chef de l’État était arrivé sur le sol chérifien avec son épouse Bernadette en début de mois pour un départ prévu fin août. L’épouse Chirac a depuis retrouvé la France. Vendredi, elle était à Nice pour remettre le prix Claude Pompidou récompensant les recherches sur la maladie d’Alzheimer.
“Facile de prendre des responsabilités” quand on est Mme Chirac
Nos confrères de Nice-Matin, qui rapportent les quelques mots que Bernadette Chirac a accepté de prononcer en marge de cette remise, précisent que l’ex-Première dame de France est apparue particulièrement fatiguée. Elle s’est néanmoins “réjouie de la bonne marche de l’Institut niçois et de la qualité des soins qui y sont donnés”.
Et de reconnaître qu’être l’épouse d’un ancien président de la République lui a permis d’accomplir quantité d’entreprises, dont la création de cet institut : “Je suis la femme de Jacques Chirac, et quand on est la femme de Jacques Chirac, c’est toujours facile de réaliser un certain nombre de choses et de prendre des responsabilités.”
Jacques, “un homme extraordinaire”
Bernadette Chirac en a d’ailleurs profité pour louer les accomplissements de son mari durant sa carrière politique : “C’est un homme extraordinaire qui a eu une réussite exemplaire, qui a fait tellement de choses, pour tellement de gens, qui a réalisé tant de projets…”
On apprend d’ailleurs que l’ancien exécutif n’a toujours pas quitté le Maroc. Et tout en rassurant sur son état de forme, sa femme se veut incessamment soucieuse du jour où il s’éteindra : “Actuellement, il est à Agadir, au Palais Royal, reçu généreusement et très aimablement par sa Majesté, et il fait la navette entre la plage et la résidence, installé dans un véhicule destiné à le transporter… C’est un homme apaisé. Moi aussi… Mais je suis toujours inquiète du jour où il va disparaître…”