Bébés prématurés : le développement du cerveau serait favorisé par l’écoute de certaines musiques
D'après une étude suisse, le développement du cerveau des bébés prématurés serait facilité par l'écoute de certaines musiques. Les jeunes participants seront de nouveau sollicités pour vérifier les premiers résultats obtenus.
Les bébés prématurés présentent une sensibilité toute particulière aux sons qui les entourent et qui viennent s’insinuer dans leurs conduits auditifs. Quand il s’agit de bruit émis dans une unité de soins intensifs, un stress est alors engendré, avec de négatives conséquences pouvant se révéler irréversibles.
À l’inverse, certaines types de musique aideraient au développement du cerveau de ces bébés, ce que révèle une étude menée par des scientifiques et des médecins de l’Université de Genève et de l’Hôpital Universitaire de Genève (Suisse). Leurs résultats sont rapportés par Trust My Science.
De la musique apaisante jouée 5 fois par semaine chez des prématurés
L’étude a concerné 64 nourrissons dont 39 prématurés, soit un peu plus de la moitié des participants. Sur les bébés prématurés, 20 avaient été sélectionnés pour écouter de la musique. Le reste du groupe formait le groupe contrôle.
Quand ces bébés se réveillaient, un casque audio était placé sur leur tête et, à raison de cinq fois par semaine, des musiques apaisantes étaient jouées dans leurs oreilles. Ils ont ainsi entendu voire écouté de la harpe, la flûte d’un charmeur de serpents ou encore d’apaisantes cloches. On nous précise que ces musiques étaient lancées à des moments spécifiques et que les casques des bébés du groupe de contrôle ne jouaient pas de musique. De plus, dans un souci de neutralité, les employés de l’hôpital ignoraient dans quels groupes se trouvaient les différents bébés.
Des résultats à confirmer avec les mêmes participants
Au terme de l’expérience et après que les trois groupes ont été soumis à une IRM (imagerie par résonance magnétique), il est apparu que le réseau neuronal des bébés prématurés, parmi ceux qui avaient écouté de la musique, se rapprochait sensiblement de celui des enfants non prématurés.
Les participants de cette étude, qui approchent de leurs 6 ans, seront de nouveau sollicités afin qu’il soit vérifié si les améliorations observées au niveau de leurs capacités cognitives sont toujours présentes.