Seine-et-Marne : Un bébé sauvé in extremis par un policier
Alors qu’il effectuait des contrôles routiers avec ses équipiers, un policier a sauvé la vie d’un bébé qui avait cessé de respirer.
« Protéger et servir » telle est la devise de la police nationale. Ce policier de Seine-et-Marne l’a appliqué mieux que quiconque mercredi après-midi en sauvant in extremis un nourrisson âgé d’un mois seulement lors d’un contrôle routier.
Une mère affolée demande de l’aide aux policiers
L’histoire est relatée par nos confrères du journal Le Parisien. Le brigadier-chef Laurent Chavanne est posté sur un rond-point de la ville de Coulommiers en Seine et Marne pour une série de contrôle routier. Aux alentours de 14 h 45, un BMW arrive à toute vitesse au niveau du point de contrôle, warning allumé et s’arrête près des policiers.
Coulommiers : « Ces policiers ont sauvé mon bébé ! », remercie le père de Shayana https://t.co/KxtxCouq7D
— Le Parisien | 77 (@LeParisien_77) February 11, 2016
C’est une femme affolée qui en sortira criant au policier que sa fille d’un mois, assise à l’arrière de la voiture avec ses aînés âgés de 4 et 9 ans, ne respire plus. Le policier, qui a également servi auprès des pompiers de Paris pendant 25 ans, fonce alors vers la voiture pour prendre l’enfant en charge.
Le bébé hors de danger
En arrivant au véhicule, il remarque en effet que le nourrisson ne respire plus et a perdu connaissance. Le policier sort alors l’enfant de son siège auto et commence un massage cardiaque. Dans le même temps, la maman indique que sa fille est sujette à des reflux gastriques, ce qui conduit l’ancien pompier à ne pas faire de bouche-à-bouche afin d’éviter de pousser plus de liquide dans les poumons de l’enfant.
Tout en continuant le massage cardiaque, le brigadier-chef et deux de ses collègues montent dans une voiture de police pour emmener l’enfant dans une caserne de pompier située à proximité. Entre temps, l’enfant a repris connaissance et les pompiers la transporteront aux urgences. Finalement, la petite fille a été sauvée et ne gardera pas de séquelles de l’incident. Il faudra juste que ses parents changent de type de lait pour éviter un nouvel incident du genre.