Banques : Emmanuel Macron émet un rapprochement avec la prostitution
Dans les colonnes du Wall Street Journal, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a comparé le métier de banquier à celui de prostituée.
C’est là un parallèle quelque peu surprenant que vient de faire l’actuel ministre de l’Économie auprès du Wall Street Journal. Dans des propos rapportés par 20minutes.fr, Emmanuel Macron est en effet revenu sur son passé de banquier d’affaires chez Rothschild & Cie en des termes appelant, à priori, à la circonspection.
“Vous êtes en quelque sorte une prostituée. Ce qu’on vous demande, c’est de séduire.” Une déclaration rappelant notamment l’implication d’Emmanuel Macron dans le rachat, en avril 2012, de Pfizer Inc par Nestlé pour un montant estimé à 11,8 milliards de dollars (10,9 milliards d’euros). Une opération qui lui vaudra notamment d’être salué par l’un de ses confrères de l’époque, François Henrot.
Emmanuel Macron : une vision réaliste sur le métier de banquier ?
C’est d’ailleurs en 2012, dans l’ouvrage Rothschild, une banque au pouvoir paru aux éditions Albin Michel, que celui qui était encore secrétaire général adjoint de la présidence de la République déclarait que “le métier de banquier d’affaires n’est pas très intellectuel. Le mimétisme du milieu sert de guide”.
Et une loi qui ne passe pas (encore ?)
Des propos qui interviennent dans un contexte loin d’apparaître sain pour le ministre de l’Économie. Sa loi, dont l’adoption est désirée par Manuel Valls, ne semble récolter qu’une majorité de voix défavorables dans le camp des socialistes. Le Premier ministre a cependant laissé entendre qu’il pourrait avoir de nouveau recours à l’article 49-3 de la Constitution pour permettre que la loi Macron soit définitivement votée, cet été.