Balagny-sur-Thérain : un sexagénaire en garde à vue pour avoir abattu l’ex-compagnon de sa fille
Lundi soir à Balagny-sur-Thérain, dans l'Oise, un homme d'une trentaine d'années est mort par balles. Le père de son ex-compagne, qui a reconnu avoir émis les tirs, a depuis été placé en garde à vue.
Le drame s’est produit lundi soir à Balagny-sur-Thérain, commune de l’Oise. Il était aux environs de 19h00 quand un homme d’une trentaine d’années s’est présenté au domicile de son ex-compagne. Une venue visiblement peu appréciée par le père de la jeune femme, et une dispute d’avoir alors éclaté entre les deux hommes.
Le père, âgé de 60 ans, se serait ensuite emparé d’un fusil pour tirer deux balles sur le trentenaire, rapportent nos confrères de France 3 Hauts-de-France. Atteinte à la tête, la victime a ensuite succombé à ses blessures. Quand les gendarmes sont arrivés sur place, le sexagénaire s’y trouvait encore.
Mort après avoir reçu des tirs de fusil : le père de son ex-compagne avoue
Le père de la jeune femme a reconnu avoir émis les tirs, une version qui a pu être vérifiée par le visionnage des vidéos de surveillance de la maison. Le procureur de Senlis, chargé de l’affaire, a confirmé que c’est bien le sexagénaire qui a tiré sur l’ex-compagnon de sa fille.
Le mis en cause a été placé en garde à vue et il est prévu qu’il soit présenté à un juge d’instruction mercredi au plus tard. Les causes précises de la mort devrait être établies dans la journée dans le cadre d’une autopsie.
Une enquête de flagrance ouverte pour homicide volontaire
La Brigade de recherches de Chantilly a été chargée par le parquet de l’enquête de flagrance ouverte pour homicide volontaire. Gendarmes et techniciens d’investigation criminelle se sont rendus sur les lieux pour procéder aux relevés et interroger d’éventuels témoins, pendant que la rue était fermée à la circulation.
La maire de Balagny-sur-Thérain Marie-Odile Guillou, qui s’est elle aussi déplacée, a évoqué des victimes qui ne lui étaient pas inconnues : “c’est difficile parce que je connais la famille”. Les enquêteurs étaient encore présents au départ de l’élue, intervenu “vers 21h00”.