Avignon : sans masque, il crache sur une agente SNCF
Pour avoir refusé de porte le masque sanitaire, craché sur une agente SNCF et insulté la mémoire d'un policier tué à Avignon, un homme de 31 ans a été condamné à un an de prison. Une peine incluant six mois de sursis probatoire pendant trois ans.
La scène s’est déroulée le lundi 10 janvier dernier. Alors qu’il se trouvait à bord d’un train assurant la liaison entre Marseille et Lyon, un homme est apparu non masqué. Ce voyageur a refusé de vêtir la protection faciale, et dans des propos rapportés par La Provence, a lancé au contrôleur : “dis à ta famille qu’ils ne te verront plus”. Débarqué non sans mal à la gare d’Avignon (Vaucluse), l’individu a continué de témoigner d’un comportement agressif auprès des agents de la Suge (Sûreté ferroviaire).
Il crache sur une agente SNCF après avoir prétendu avoir la Covid-19
Le voyageur, âgé de 31 ans, a craché en direction du contrôleur en prétendant avoir la Covid-19, mais sa projection a atteint l’œil d’une agente SNCF. L’individu a alors déclaré : “je vais tuer la police ferroviaire du Covid”. Alors qu’il était conduit au commissariat, il a demandé aux policiers, d’un air amusé : “comment va Éric Masson ?”. Ce dernier est un policier ayant été tué par balle dans l’exercice de ses fonctions le 5 mai 2021 à Avignon. Le trentenaire est également apparu en possession d’un poing américain. Une arme censée, selon lui, le “défendre de personnes qui à Lyon voulait [lui] faire commettre un attentat à La Part-Dieu”.
De la prison ferme à domicile
La vice-procureur a requis un an de prison dont huit mois avec sursis probatoire à l’encontre du prévenu, en y ajoutant un mandat de dépôt et une interdiction de séjour à Avignon de deux ans. Le représentant du prévenu a quant à lui demandé au tribunal de se focaliser sur la personnalité de son client, nécessitant visiblement des soins. Le mis en cause a finalement été condamné à un an de prison. Une peine incluant six mois de sursis probatoire sur une durée de trois ans. Le trentenaire est de même interdit de séjour dans le département et il lui est défendu de détenir une arme. Sa peine de prison ferme a été aménagée de manière à pouvoir être purgée à domicile sous surveillance électronique. L’agente agressée aura droit à 600 euros pour le préjudice moral subi, et la SNCF à 150 euros. Leurs frais de justice seront remboursés à hauteur de 600 euros.