Australie : un vol d’AirAsia contraint à un atterrissage d’urgence après un possible choc avec un oiseau
Lundi soir, un vol d'AirAsia qui avait décollé d'Australie a été contraint de se poser en urgence après un vraisemblable choc avec un oiseau. Il s'agit du second incident observé en l'espace de deux semaines pour la compagnie aérienne.
Un peu plus d’une semaine après un incident à la finalité semblable, soit un atterrissage d’urgence, un vol d’AirAsia qui avait décollé d’Australie a lui aussi été contraint de se poser plus tôt que prévu, a déclaré mardi la compagnie aérienne. La raison : un oiseau qui aurait heurté le moteur de l’appareil.
L’avion, rapporte 20minutes.fr, avait pris son envol lundi soir à l’aéroport international de Gold Coast (est), avec à son bord 345 passagers et 14 membres d’équipage. Mais peu après le décollage, des passagers ont eu la sensation que le moteur droit du vol D7 207 venait de connaître une explosion. L’un d’eux a ainsi confié au Sydney Morning Herald que « l’avion s’est mis à trembler puis il y a eu plusieurs fortes détonations et beaucoup de lumière. J’ai vu de la lumière orange passer par les fenêtres. »
Vol d’AirAsia : des restes d’oiseaux retrouvés sur la piste de décollage
La compagnie a signifié qu’il a alors été décidé de dérouter l’appareil vers Brisbane, une ville située plus au nord. Et si cet atterrissage d’urgence s’est opéré sans souci majeur, c’est en regardant de plus près sur les lieux du décollage que l’incident a possiblement trouvé son origine.
AirAsia a ainsi communiqué que « les restes de deux oiseaux ont été retrouvés sur la piste de décollage », et d’ajouter que l’appareil semble avoir été percuté par un oiseau au niveau du moteur droit.
Second incident en l’espace de deux semaines
Rappelons que le 25 juin dernier, un avion d’AirAsia parti de l’aéroport de Perth (Australie) pour Kuala Lumpur (Malaisie) avait dû faire demi-retour en raison de problèmes techniques. Un passager du vol aura raconté avoir été informé d’un souci de moteur et que de son ressenti, « c’était littéralement comme d’être assis sur une machine à laver ». Le retour sur la terre ferme s’était semble-t-il, la aussi, déroulé sans problème.