Australie : la fusillade de Sydney serait « liée au terrorisme »
Les autorités australiennes ont communiqué sur le probable caractère terroriste de la fusillade survenue vendredi dernier à Sydney, laquelle a fait deux morts.
Vendredi dernier, dans le centre de Sydney (Australie), un adolescent de 15 ans ouvrait le feu sur un employé de police, le touchant mortellement. Le tireur, ayant agi seul, sera ensuite lui-même abattu par les forces de l’ordre durant une fusillade. Et la chaîne ABC d’avoir alors rapporté que l’attaque ne semblait pas revêtir de caractère terroriste.
Le son de cloche plus récemment émis par les autorités australiennes se veut toutefois différent. Samedi, celles-ci ont ainsi annoncé avoir finalement identifié le tireur, qui d’après leurs informations est né en Iran en plus de détenir des liens avec le Kurdistan irakien.
Fusillade de Sydney : un acte « lié au terrorisme » selon la police
Et dans des propos relatés par nos confrères du Figaro, Andrew Scipione, appartenant à la police des Nouvelles-Galles du Sud, a confirmé la vraisemblable teneur terroriste de la fusillade : « Nous pensons que son acte avait des motivations politiques et qu’il était donc lié au terrorisme. » L’officier a également indiqué que l’auteur du coup de feu mortel, d’ailleurs pratiquement porté à bout portant, disposait jusqu’alors d’un casier judiciaire vierge.
Pas d’antécédent judiciaire pour le tireur
Un témoin de la scène aura quant à lui confié au Daily Telegraph, à propos du tireur : « Je l’ai vu aller et venir devant le quartier général de la police, en tenant un revolver, il criait quelque chose et portait une robe noire ». À noter également que la famille de l’adolescent a consenti à apporter son aide aux enquêteurs pour leur permettre d’établir précisément les circonstances du drame. Sa victime, un officier de 58 ans, occupait un poste administratif au sein de la police depuis 17 ans. Rappelons que l’état d’alerte a été décrété en Australie depuis une série d’attaques menées l’an passé dans le pays par des islamistes locaux. En décembre dernier, une prise d’otages elle aussi intervenue à Sydney s’était achevée avec deux morts.