Aude : un couple aurait tenté de se suicider dans des congélateurs, le mari retrouvé mort
Lundi soir dans une commune de l'Aude, une femme et son époux ont été découverts dans des congélateurs. Le couple aurait tenté de se suicider, et l'homme d'y être parvenu.
Le couple souhaitait apparemment mettre fin à ses jours. Il est aux alentours de 21h00, lundi soir, lorsque les pompiers reçoivent l’appel d’une femme âgée d’une quarantaine d’années et domiciliée dans le centre-ville de Sigean (Aude).
Les gendarmes et soldats du feu de la commune interviennent sur place pour la secourir, et de découvrir que son époux et elle se trouvaient chacun dans un congélateur. Si la femme a pu être sauvée avant d’être hospitalisée, l’homme était en revanche déjà mort à l’arrivée des secours.
Possible tentative de suicide dans des congélateurs : des écrits pour confirmer ?
L’indépendant.fr rapporte que si d’importants moyens (sollicitation de techniciens en investigation criminelle, blocage de la rue du centre-ville) ont été mobilisés dans ce qui pouvait s’apparenter à une affaire criminelle, les enquêteurs semblent privilégier la piste du suicide commun.
Une hypothèse qui pourrait être confirmée par des écrits laissés par les époux pour expliquer leur geste, même si l’on apprend que le parquet de Narbonne l’a d’ores et déjà validée. Le couple s’était installé à Sigean depuis 4 ou 5 mois et était déjà connu des services judiciaires suite au placement de leur enfant. Un élément laissant à penser que le projet morbide de ce couple pourrait avoir été motivé par la perte de leur progéniture.
L’épouse pourrait être poursuivie en justice
En attendant le rétablissement de la femme pour son audition par les autorités, et alors que ces dernières interrogent le voisinage pour cerner davantage le profil des époux, le vice-procureur Laurent Dagues a indiqué qu’il n’est pas impossible que la quadragénaire soit poursuivie pour “non assistance à personne en danger, car elle savait que son mari allait mourir”.
Les causes exactes de la mort de l’homme devraient pouvoir être certifiées par une autopsie, ordonnée mais dont on ignore si elle a déjà été opérée.