Attentats de Paris : des soins gratuits pour les victimes
Mardi, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé la gratuité des soins pour les victimes des attentats survenus le vendredi 13 novembre dernier à Paris.
Dans un communiqué publié en mardi, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé “la mise en place immédiate de la gratuité des soins” pour les victimes des attentats de Paris survenus vendredi dernier. Cette mesure, nous dit-on, figure dans le projet de budget de la Sécurité sociale que le Parlement examine actuellement.
Comme l’indique le document partiellement relaté par nos confrères du Parisien, “à la suite des attentats du 13 novembre, la ministre a décidé que les personnes victimes de ces actes bénéficieraient sans délai, par anticipation, de la prise en charge de leurs soins et du versement de leurs indemnités journalières”.
Soins gratuits : un accès “sans délai” pour les victimes des attentats de Paris
Au-delà de cette gratuité immédiate des soins, ces personnes pourront également bénéficier de procédures de prise en charge simplifiées, évoquées elles aussi dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour l’année prochaine : “Concrètement, ces personnes devaient jusqu’à aujourd’hui s’adresser à la caisse nationale militaire de Sécurité sociale et ne pouvaient bénéficier de la gratuité des soins qu’après ouverture du droit à une pension d’invalidité.”
Des mesures appliquées plus tôt que prévu
Par cette démarche, la ministre de la Santé manifeste une intention de “supprimer toutes ces lourdeurs administratives” afin d’exonérer les victimes de terrorisme “de toute participation financière”. Dans le but espéré de leur accorder un “assouplissement des conditions d’attribution des indemnités journalières auprès de leur caisse habituelle d’assurance maladie”. Le communiqué nous informe de même que ces mesures étaient censées être appliquées “après le vote du PLFSS, soit en 2016”, et que “les personnes concernées recevront une attestation spécifique afin de leur permettre de faire valoir leurs droits auprès des professionnels et établissements de santé”. En se conformant aux éléments contenus dans le PLFSS, cette attestation sera valable “pendant un an” et pourra être renouvelée. Quant aux dépenses engendrées en sus, elles “seront remboursées à l’assurance maladie par l’État”.