Attentats de novembre : selon CNN, Paris n’était pas la seule visée
Une enquête de la chaîne américaine CNN, étayée par des documents, affirme que les attaques parisiennes du 13 novembre faisaient partie d'autres de plus grande envergure en Europe.
L’Europe, mais aussi d’autres sites français, faisaient-ils l’objet d’un vaste plan d’attaques le même jour que celles qu’a connu Paris en novembre dernier ? CNN, qui a eu accès à « des centaines de documents et photos », l’affirme en tout cas haut et fort.
Attentats de Paris, première étape d’un plus grand carnage ?
Ces documents (compte-rendus d’interrogatoires, photos, notes,…), CNN se les est procurés auprès de sources proches de l’enquête après le 13 novembre. Ils révèleraient que le groupe Etat islamique ciblait aussi, le même jour, des attaques au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Et la capitale française n’aurait pas été la seule visée sur notre territoire, puisque une zone commerciale et un supermarchés figuraient dans les cibles potentielles.
Les moyens de communication numériques utilisés par Daech sont aussi largement évoqués dans cette masse de documents, comme WhatsApp, Telegram ou Viber. Le Figaro observe que « Le langage crypté sur cette dernière reste la principale frustration pour les services de sécurité européens, selon un agent anti-terroriste cité par CNN. Il permet aux responsables de l’EI de garder un certain avantage en Europe ».
Le quatrième commando
Mais les documents précisent également le rôle du « quatrième commando », celui qui devait rejoindre la France depuis la Syrie le 13 novembre. Adel Haddadi, Algérien, et son complice Muhammad Usman, qui lui est Pakistanais, ont été bloqués en Grèce après avoir emprunté le route des migrants, et se trouvaient en Autriche au lendemain des attaques.
1 mois et demi avant, « ils avaient quitté Raqqa en compagnie de Ahmad al-Mohammad et Mohamad al-Mahmod, deux des kamikazes du Stade de France », précise encore le quotidien. Selon CNN, ils n’avaient pas d’informations quant à leurs missions, pas plus que les véritables noms de leurs complices. « Adel Haddadi savait tout juste qu’il devait se rendre en France ‘pour faire quelque chose de bien pour Dieu' », précisent les documents dénichés par le média américain.