Astéroïde : la Nasa évoque une éventuelle collision avec la Terre en août 2032
Un astéroïde baptisé 2013TV135 a été découvert le 8 octobre 2013. Il pourrait rentrer en collision avec la Terre en 2032.
Les scientifiques de l’observatoire d’Ukraine ont découvert cet astéroïde qui possède une taille de 400 mètres. La Nasa révèle sur son site Internet que la trajectoire de cet astre est encore incertaine, mais il pourrait rentrer en collision avec la Terre le 26 août 2032. Les scientifiques doivent donc réaliser de nouvelles observations dans les prochaines années pour déterminer sa trajectoire. Un scénario a donc été envisagé par les astrophysiciens. En prenant sa taille et les différentes caractéristiques, ils estiment que si une collision venait à se produire la puissance serait de 2000 bombes atomiques.
Un astéroïde potentiellement dangereux
Toutefois, la Nasa précise que la collision n’est pas certaine puisque la trajectoire de l’astéroïde n’est pas connue avec certitude. Il y aurait donc une chance sur 63 000 pour que ce scénario se produise, mais la Nasa révèle que la trajectoire de 2013TV135 demande toutefois de l’attention, car elle reste préoccupante, il est donc considéré comme un astre potentiellement dangereux. Cette découverte a enthousiasmé Don Yeomans qui est le responsable du programme NEO (Near Earth Object) de l’Agence Spatiale américaine. Pour lui, cette découverte est formidable, car « nous allons pouvoir observer l’astéroïde durant toute son approche et observer comment il se comporte en passant près de la Terre ». Don Yeomans précise qu’il y a 99.998% de chances pour que la collision ne se produise pas.
L’astéroïde revient en 2024
Les scientifiques de la Nasa attendent désormais 2024 puisque 2013TV135 reviendra à proximité de la Terre. Ils pourront ainsi l’observer dans le détail pour tenter de peaufiner les prévisions concernant sa trajectoire. Il faut également noter que l’astéroïde a une taille inférieure à celui qui a causé l’extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années. Les dégâts seraient toutefois importants puisqu’il détruirait une surface de 260 000 km². Le climat serait aussi modifié pour de nombreuses années.