Assemblée nationale : la cravate est recommandée et la veste est obligatoire pour les députés
Hier, les députés ont débattu sur l'aspect des élus dans l’hémicycle mais également sur la tenue à adopter pour les personnels et collaborateurs d'élus.
Nous devons faire attention car nous représentons ceux qui nous ont confiés un mandat
Dès le lundi 14 novembre prochain, de nouvelles règles seront à adopter au cœur de l’hémicycle pour les députés mais également pour les personnels et collaborateurs d’élus. Pour les hommes, il y aura l’obligation de porter une veste mais le port de la cravate est lui aussi recommandé. Précision que ces nouvelles règles seront applicables dans le “périmètre sacré” qui entoure l’hémicycle.
Des règles applicables dans le “périmètre sacré” qui entoure l’hémicycle
Sur sa page Twitter, la députée des Yvelines, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a précisé : “Je crois que lorsqu’on siège nous devons faire attention car nous représentons ceux qui nous ont confiés un mandat. Je ne veux pas de police de la tenue mais le respect de l’institution et de nos concitoyens“, et ce, malgré l’opposition de la coalition de gauche Nupes. Il y a 5 ans, avec le débarquement des premiers députés insoumis (LFI), avait débuté une révolution vestimentaire qui n’était pas au goût de tous.
Opposition de la coalition de gauche Nupes
Cette tenue devra rester ‘convenable et non détendue ni, a fortiori, négligée’, selon le nouveau règlement. Sont également prohibé le port du short et du bermuda. Par contre, il y aura plus de souplesse pour les tenues traditionnelles comme le costume polynésien lavalava de Moetai Brotherson qui a fait école, ou la veste bretonne de Paul Molac, toujours autorisés.
Un manque de respect de certains vis-à-vis de l’Assemblée nationale
C’est Éric Ciotti, député LR et questeur de l’Assemblée nationale, qui était à l’origine de cette demande de modification de l’article 9 de l’Instruction générale du bureau. Pour le candidat à la présidence des Républicains, il y avait un manque de respect de certains vis-à-vis de l’Assemblée nationale.