Asgardia, première “nation de l’espace”, a élu son président
Le président de la première nation de l'espace a été intronisé lundi à Vienne.
Asgardia semble être un nom tout droit sorti d’un roman d’anticipation, mais il désigne bien la première nation auto-proclamée de l’espace.
Igor Ashurbeyli, son premier président, a été intronisé lundi à Vienne (Autriche) et il promet aux citoyens de mettre en orbite un État dans lequel il sera permis de vivre en paix et en harmonie.
200.000 citoyens revendiqués
Asgardia fait référence à une cité mythologique nordique. Ashurbeyli, homme d’affaires et ingénieur en informatique russe avait convié lundi, 200 personnes au sein de l’ancien palais impérial de Hofsburg dans la capitale autrichienne.
Celui est désormais président d’Asgardia souhaite mettre en place “un cadre philosophique, juridique, scientifique et technique pour permettre un accès égal à l’espace à tous les peuples de la terre”. En ligne, depuis le site Internet, l’organisation revendique la demande d’accès à la citoyenneté de plus de 200.000 personnes provenant du monde entier.
Un premier satellite déjà lancé
À l’occasion de son discours lundi devant les parlementaires asgardiens, le nouveau et premier président a lancé : “Toute l’histoire de la civilisation sur terre a prouvé que l’humanité n’est qu’une perpétuelle spirale de guerres sanglantes, de batailles pour un territoire et des ressources […] En se rassemblant autour d’Asgardia, la part progressiste de l’humanité peut offrir une alternative à la civilisation sur terre en remplaçant la géopolitique par la politique de l’espace”.
Et il ne s’agit pas seulement de théorie. En 2017, un satellite asgardien a été lancé dans l’espace, premier d’une série d’autres appareils appelés à fournir “des services numériques aux citoyens asgardiens”. Sur Terre, le projet né il y a deux ans sous l’impulsion d’Igor Ashurbeyli s’organise aussi, avec la formation prochaine d’un conseil des ministres, d’un parquet général, d’une administration et d’une banque centrale pour sa future crypto monnaie.
En parlant d’argent, il reconnaît volontiers que son rêve à un coût, et pas des moindres. À ce jour, le financement provient de ses fonds personnels et de dons privés. Du côté purement scientifique, il s’en remet à ses compétences pour parvenir à établir une colonie humaine sur la Lune d’ici 25 ans.