Ariège : un médecin suspendu pour avoir utilisé son cabinet dans le cadre de rendez-vous coquins
Un médecin de l'Ariège a été suspendu trois mois ferme pour avoir utilisé son cabinet dans le cadre de rendez-vous coquins. Le praticien y recevait ainsi ses maîtresses en plus de ses patients.
La chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins d’Occitanie a suspendu un praticien de Foix, dans l’Ariège, pour s’être servi de son cabinet dans le cadre de rendez-vous coquins. Le médecin s’est donc vu interdire d’exercer pendant six mois dont trois ferme.
L’affaire a été révélée par l’épouse du généraliste après qu’elle a, par hasard, découvert des courriels compromettants dans la messagerie de son mari. Des échanges dans lesquels des relations extra-conjugales étaient explicitement évoquées. Suite à cette révélation, la femme du praticien a alerté l’Ordre des Médecins et le couple a divorcé.
3 mois de suspension ferme pour un médecin qui recevait ses maîtresses à son cabinet
C’est au mois de septembre dernier, le 29, que le cas de ce médecin a été jugé, et son cabinet a d’ailleurs fermé ses portes quelques mois plus tard, le 13 novembre. Elle ne se rouvriront que dans un mois environ. Le généraliste a ainsi été suspendu pour six mois dont trois ferme.
Citant la chambre disciplinaire, Le Parisien rapporte que le praticien s’est vu reprocher de se servir “très régulièrement de sa qualité de médecin et de son cabinet médical à des fins d’activités sexuelles qu’il organise de manière habituelle à partir de sites de rencontres”.
Un manquement au “principe de moralité”
L’Ordre des Médecins justifie de plus sa condamnation en soulignant que le médecin en faute a manqué au “principe de moralité”. Ce généraliste doit de plus s’acquitter du versement d’une amende de 1.500 euros auprès du conseil départemental de l’ordre.
Fin décembre, le Conseil d’État a confirmé la radiation d’un médecin de Haute-Savoie au motif que ce dernier avait inscrit des “mentions mensongères” sur le carnet de santé d’un enfant. Le document indiquait ainsi qu’avaient été administrées “quatre injections successives du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite”, alors qu’il n’en était finalement rien.